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LA RÉACTION DE OUSMANE SONKO

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Le leader de Pastef, Ousmane Sonko, ne goutte pas le chapitre que lui a été consacré dans le nouveau livre de Cheikh Yérim Seck intitulé « Macky Sall Face à l’Histoire Passage sous scanner d’un pouvoir africain ».

« Un ami m’a envoyé cette capture d’écran (Photo, ndlr) avant de m’appeler pour me dire qu’il détenait un livre dédicacé de Cheikh Yérim Seck à me remettre. J’ai préféré décliner l’offre car ce jeu retors ne passe pas avec nous. Dans cet ouvrage, dont on m’a envoyé un chapitre qui m’est consacré, ce monsieur relate des faits mensongers et diffamatoires à mon compte en essayant de les maquiller par des propos élogieux sur mon parcours d’opposant et ma place dans l’échiquier politique », a-t-il écrit sur sa page facebook.

Le maire de Ziguinchor poursuit : « Des propos de même nature ont été tenus des mois avant par un ministre de Macky Sall, ça m’avait juste amusé à l’époque. »
Avant d’enchaîner : « L’auteur du livre, mal placé pour parler de mœurs, qui avait annoncé se retirer de la vie publique pour préserver sa famille impactée par des problèmes similaires, s’en prend à ma personne et m’attaque paradoxalement sur ce même registre, surtout à l’approche d’échéances électorales. D’ailleurs, entre autres propos diffamatoires, à la veille de la présidentielle de 2019, il avait colporté un prétendu financement de plusieurs millions que j’aurais reçus de la firme britannique TULLOW OIL. La stratégie de l’homme est connue : donner l’impression de s’attaquer à la gouvernance calamiteuse de Macky Sall pour mieux s’attaquer à la vraie cible de sa commande : PASTEF, ses militants et sympathisants. »

Ainsi, souligne l’opposant qui a déclaré sa candidature à la présidentielle 2024, « j’ai donc instruit mes avocats de servir une citation directe à Cheikh Yérim Seck et aux éditions HARMATTAN qui ont servi à diffuser ces inepties ».

Au chapitre 16 de son livre de 244 pages, le journaliste écrit : « On doit à la vérité de dire que Macky Sall ne s’est pas assis dans un cabinet pour concocter avec des barbouzes un complot visant à faire tomber Ousmane Sonko pour viol. Pour preuve, si l’Etat avait décidé de mettre ses énormes moyens au service d’un complot, l’affaire Adji Sarr n’aurait pas eu toutes les failles qui y ont été constatées ».
Poursuivant, il rappelle : « 2019, le ministre de l’Intérieur avait été saisi par des agents de police en patrouille qui lui avaient signifié avoir trouvé, à l’intérieur d’un véhicule garé dans un endroit suspect sur la corniche-Ouest de Dakar, Ousmane Sonko et une femme de nationalité gambienne dans une position délicate. Lorsque cette information a été remontée au Palais, compte tenu de la qualité de la personne concernée, instruction a été donnée de laisser les deux personnes libres de leurs mouvements ».

Dié BA

18 janvier 2023


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