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300 HEURES PERDUES SUR UN VOLUME ANNUEL DE 1070

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300 heures de cours ont été perdues à cause des grèves enclenchées au cour de l’année. Cette sortie est celle du secrétaire général du Syndicat des inspecteurs et inspectrices du Sénégal (Siens).

Les grèves opérées depuis 3 mois ne sont pas restées sans conséquence. Concernant le quantum horaire annuel évalué à 1070, quelque 300 heures ont été perdues d’après El Cantara Sarr. Face à la presse, lundi 28 février, en compagnie des autres secrétaires généraux membres du G7, le porte-parole du Siens est revenu sur les conséquences de la crise scolaire ainsi que l’intérêt de la signature de cet accord par cinq des sept.

L’Uden, Siens, Snelas, Sels et du Sels A, ont expliqué les raisons qui justifient la levée de leur mot d’ordre de grève. En revenant sur les raisons qui les ont poussé à signer le nouvel accord, l’inspecteur de l’enseignant défend qu’« il s’agit d’un tournant décisif sur le cycle de crises qui a perturbé l’école sénégalaise. La signature d’un accord entre le gouvernement et des syndicats a fini d’atteindre un tournant décisif dans le cercle de perturbations qui a traversé l’école depuis le mois de novembre 2021 avec un impact sur le quantum horaire. Même si certaines de ces mesures sont encore en deçà des attentes des travailleurs, des progrès notables sont notés dans un contexte socioéconomique qui impose un retour de la normalité ».

« Les 5 syndicats du G7 signataires de l’accord, voudraient par cette présente conférence de presse : rassurer l’ensemble du peuple des travailleurs du secteur sur la pertinence de la décision prise de sortir de la crise qui intègre la nécessité de préserver l’intégrité de l’école publique, l’intérêt de nos mandats, les attentes de nos alliés de la société civile (Ong et centrales syndicales), comme les préoccupations de la communauté », a partagé El Cantara Sarr.

Il souligne en outre que « les 5 syndicats du G 7, après un long et éprouvant processus de négociations qui a mis en scène, à côté des protagonistes classiques : gouvernement, travailleurs, société civile, un quatrième acteur tapi dans les réseaux sociaux, ont pris toute leur responsabilité en assumant un accord assurément avantageux pour tous les ordres d’enseignement ».

A ce sujet, le secrétaire général du Siens estime que « ces acteurs qui contestent ce protocole d’accords signé n’ont aucune légitimité. Les trois acteurs sont : le gouvernement, les syndicats d’enseignants et la société civile ».
Evaluant les impacts sur la matérialisation des accords, il annonce des mesures. « Nous sommes en train de sécuriser ces accords pour aller vers la stabilité durable de l’école publique. Un comité sera mis en place qui verra la représentation de tous les acteurs et même la présidence de la République sera représentée ». Sur le quantum horaire affecté par les grèves, l’inspecteur de l’Education renseigne que « 300 heures de cours ont été perdus sur un quantum annuel de 1070 heures. Dans nos pays, nous peinons à faire 750 heures. Mais le ministère de l’Education nationale va mettre en place un dispositif pour que le reste de l’année puisse être optimisé ».

Suzanne SY

28 février 2022


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