Alfred Gomis a très tôt baigné dans l’ambiance du ballon rond. Convoqué en Équipe nationale pour la première fois en septembre 2017, il découvre une sélection que son grand frère Lys Gomis avait fréquentée avant lui. Il intègre la tanière lors d’un déplacement à Praia, en qualifications de la Coupe du monde Russie 2018.
Né le 5 septembre 1993 à Ziguinchor, Gomis a suivi le chemin de son frère et de son père, tous les deux portiers durant leurs carrières respectives, avant d’inspirer Maurice, son jeune frère, lui aussi gardien de but. En Italie qu’il a rejoint à l’âge de trois ans et où il a grandi, Alfred Gomis a effectué ses débuts au Torino FC.
Sur les traces de son frère, le longiligne gardien de but sénégalais a traîné son mètre 96 un peu partout en Italie. Pour apprendre le métier et ses ficelles. Il participe ensuite à la coupe du monde 2018 dans la peau d’un remplaçant. Un statut qu’il a toujours accepté sans rechigner. A la Can 2019, il profite d’une fracture du doigt de Mendy à quelques minutes du match face au Kenya, avant d’enchaîner jusqu’en finale.
Avec lui dans les buts, le Sénégal ne perd quasiment jamais : 14 sélections, 12 victoires, 1 nul et 1 défaite, en finale de la Can 2019 face à l’Algérie (1-0) sur un but qui défie encore les lois de la nature : lobé par un tir plutôt anodin en tout début de partie, il semble que le ballon avait touché le fil de la spidercam qui surplombait la pelouse. Relégué au rang de 3e gardien dans son club, il passe sous l’ombre de Mendy et Seny Dieng…
EMEDIASN
12 novembre 2022