Abordant l’actualité politique, face aux partenaires techniques et financiers, le Premier ministre, Amadou BA, a donné des gages sur l’exercice des droits et libertés au Sénégal. “Les statistiques relatives à l’exercice des libertés publiques démontrent le respect par les autorités de police administratives et judiciaires, chargées de prévenir les troubles à l’ordre public, et de réprimer leurs auteurs conformément aux procédures légales et réglementaires en vigueur”, a-t-il dit.

Avant de souligner “qu’en 2023, sur 4633 demandes de manifestation sur l’ensemble du territoire national, seules 136 ont été interdites, soit un taux de 2,98%.” Poursuivant, il a assuré que “le gouvernement jouera pleinement sa responsabilité pour surmonter les différences” afin “de cultiver le vivre-ensemble" et “le préserver des périls, qui font le malheur des peuples.” Mais, a-t-il indiqué, “le tout dans le respect de l’état de droit et des Institutions nationales.”

Plusieurs ministres dont celui de la Justice, Ismaïla Madior Fall, des Affaires étrangères, Aïssata Tall Sall, de l’Intérieur, Antoine Félix Diome, des Finances et du Budget, Amadou Moustapha BA, du Commerce et porte-parole du gouvernement, Abdou Karim Fofana, ont pris part à cette rencontre, portant également sur l’économie du pays.

Sur ce volet, le Premier ministre a expliqué que cette année, l’économie sénégalaise devrait bénéficier des valeurs de l’exploitation des ressources pétrolières et gazières. Ainsi, il devrait s’inscrire dans une hausse de la croissance projetée à 10%, contre une estimation de 4,2%, en 2022.”

Toutefois, a-t-il relevé, “des inquiétudes demeurent sur le démarrage effectif de la production des hydrocarbures en fin d’année 2023. Les prévisions de croissance pourraient également faire l’objet d’une révision à la fin du premier semestre 2023 pour tenir compte de l’environnement international, l’observation des six premiers mois de l’année, et une meilleure appréciation du début d’exploitation des hydrocarbures”.