C’est une jeune fille de 18 ans, désemparée, qui a déposé une plainte au commissariat de la Médina contre son amant. Ce dernier, qui refuse d’assumer la paternité de sa grossesse, s’est prévalu de son infidélité. Et il dit être prêt pour un test Adn.
Née en 2003 et élève dans un établissement de la place, A. Seck vient de donner un sacré coup à ses études. Engrossée par son amant qui refuse d’en assumer la paternité, elle ne sait plus où donner de la tête. C’est donc de guerre lasse, qu’elle et sa mère ont décidé de porter plainte contre son amant H. A. Ba pour refus de paternité. Vivant actuellement avec ses parents aux Parcelles assainies, la jeune fille a expliqué avoir connu le jeune homme lors de son séjour chez sa sœur, à la Médina.
C’était au mois de juillet 2021. Ayant été présentés par une connaissance, ils avaient tout de suite après commencé une relation amoureuse. Et au fil du temps, la fille qui avait été mise en confiance par son amant n’avait pas hésité à se donner à lui. C’est dans ces circonstances qu’ils avaient entretenu des rapports sexuels non protégés. Et il s’en suivra beaucoup d’autres. Mais comme il fallait s’y attendre, au bout de quelques mois, A. Seck a constaté l’absence de ses règles. Elle décide alors de se faire consulter à l’hôpital où on lui a notifié qu’elle était en état de grossesse. C’est ainsi, dit-elle, que sa sœur jumelle a appelé son amant pour l’en informé.
L’homme prêt à faire un test Adn
Mais ce qui est paradoxal dans cette affaire, c’est que le jeune homme qui avait accepté au début, a fait par la suite, un virement à 100 degrés lorsque les parents de la fille se sont déplacés jusque chez lui. Sur place, le père du jeune homme a informé la délégation que son fils a nié être l’auteur de la grossesse. Et pour en avoir le cœur net, la fille dit l’avoir personnellement appelé. Et une fois de plus, il a avoué avant de se rétracter. C’est bien plus tard que le jeune homme a confié à la sœur jumelle de la jeune fille que A. Seck lui était infidèle et n’était pas vierge au moment où ils entretenaient des rapports sexuels non protégés.
Devant les enquêteurs, le mis en cause a expliqué avoir connu la fille il y a environ 6 à 7 mois. Ayant avoué avoir eu une seule relation sexuelle non protégée avec elle, il indique avoir rompu avec la fille, suite à des crises de jalousie. Mais pour autant, poursuit-il, cette dernière lui courait toujours après. N’ayant pas confiance en elle, il a expliqué aux limiers qu’il ne pourrait reconnaître cette grossesse, qu’après avoir effectué un test Adn qui confirmerait qu’il est le père. Et pour ce faire, il dit être disposé à payer tous les frais.
Ndèye Anna NDIAYE
22 février 2022