C’est à bord de la compagnie Sky-Mali, un vol affrété par le gouvernement de la transition, que le premier lot des Maliens rapatriés de la Tunisie a pu regagner Bamako le samedi 4 mars 2023.
Au total, ils étaient 135 ressortissants maliens dont 97 hommes, 25 femmes et 13 enfants qui sont arrivés à Bamako accueillis par le ministre malien de la Défense et des Anciens combattants, le colonel Sadio Camara, et le ministre des Maliens établis à l’étranger, Alhamdou Ag Ilyene.
À Abidjan, un vol de 145 passagers a également atterri le même jour en fin de journée. Ils ont été accueillis par le Premier ministre, Patrick Achi et plusieurs autres ministres.

Le président de la transition guinéenne a accueilli une cinquantaine de guinéens venant de la Tunisie principalement des enfants, c’était d’ailleurs le tout premier vol de rapatriement, affrété le 01 mars 2023.
D’où vient en réalité le problème ?
Le président de la République tunisienne, Kaïs Saïed, a affirmé, le 21 février, que la présence dans le pays de « hordes » d’immigrés clandestins provenant d’Afrique subsaharienne était source de violence et de crimes et relevait d’une « entreprise criminelle » visant à changer la composition démographique du pays.

Un discours, condamné par des ONG parce que considéré comme « raciste et haineux », qui a créé une polémique en Tunisie, où les ressortissants d’Afrique subsaharienne sont victimes, depuis, d’agressions, de violences physique et psychologique.

Par ailleurs, le président tunisien Kais Saïed, avait annoncé des "mesures urgentes" contre l’immigration clandestine en provenance d’Afrique subsaharienne.