Pour assainir l’arène, le Bureau du Comité national de gestion (Cng) de la lutte s’est réuni hier vendredi. A l’issue de la réunion, une circulaire a été adressée aux présidents de Comité régional de lutte (CRG), aux dirigeants d’associations sportives, promoteurs, amateurs, lutteurs et entraîneurs, stipulant : « Il nous a été donné de constater que les mesures contenues dans les circulaires n°002 du 30 septembre 2022 peinent à être respectées par certains acteurs de la lutte (promoteurs, lutteurs, managers, entraineurs ». Après analyse, nous estimons que ces formes de manquements portent atteinte à l’autorité du CNG de lutte. »
Ainsi, des mesures conservatoires ont été prises contre le refus de respecter le chronogramme. Désormais, il a été retenu que les combats préliminaires démarrent à 16h15 et le grand combat sera sifflé à 19 heures, précise le document.
Ainsi, le Cng a pris des mesures conservatoires pour le respect strict du chronogramme : Un intermède de 5 minutes est prévu entre 2 combats préliminaires. Pour le grand combat, c’est 10 minutes. Les lutteurs devront procéder à leur « touss » dès leur arrivée. Les combats préliminaires démarrent à 16 h 15 et le grand combat sera sifflé à 19 heures précises. La durée est de 2x10 minutes avec une pause de 3 minutes et au besoin une prolongation de 5 minutes.
Les concernés sont invités au « strict » respect des heures prévues pour la tenue des spectacles de lutte « qui ne peuvent plus démarrer avec du retard ou aller au-delà de minuit ».
Les sanctions varient entre 10 000 F CFA et 30 000 F CFA, pour dépassement de temps. Les pénalités financières s’arrêtent à la 30e minute. « Au-delà de 30 minutes supplémentaires, le lutteur concerné écopera d’une suspension d’office allant de 6 mois à 3 ans ferme », avertit le Cng.
Dié BA
7 janvier 2023