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LE DIRECTEUR GÉNÉRAL DE LA CES, MALICK SECK, DÉMENT ET PRÉCISE…

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« Monsieur Cheikh Yérim Seck a écrit son chapitre 5 sous la honteuse dictée de Norland Suzor et Hiba Sabbagh, ancienne administratrice générale de CES, deux individus qui ont été évincés du contrôle de CES par leur co-actionnaire, étranger comme eux, qui détient le vote majoritaire au sein de la holding suédoise qui possède 94,89% de CES. D’ailleurs, CES détient des courriels de Norland Suzor qui se retrouvent in extenso dans le livre !... ».

La Compagnie d’électricité du Sénégal (CES) SA a sorti un communiqué pour apporter un certain nombre de précisions, en réponse au journaliste Cheikh Yérim Seck, qui dans son nouveau livre, « Macky Sall face à l’histoire », a consacré le chapitre 5 à la gestion de l’énergie. Dans lequel intitulé « La gouvernance non sobre et non vertueuse du secteur de l’énergie », l’auteur souligne que « l’État n’aurait pas eu besoin d’injecter le moindre penny dans ce secteur si les fonds qui y circulent étaient gérés dans la transparence, si des centaines de milliards n’y avaient pas été volés chaque année par un système occulte de surfacturations, d’intermédiations, de commissions et de rétro-commissions. »

« Rien qu’au cours de la période allant de juin à octobre 2022, il y’a eu, à l’occasion de transactions autour de trois navires de charbon acheté en Russie, des surfacturations converties en commissions qui culminent à un montant de 21 millions de dollars. Ces navires ont chargé en Russie et déchargé au Sénégal du charbon (destiné à servir de combustible à la centrale électrique de Bargny) acheté à un prix non seulement supérieur au barème du marché publié, mais également moins compétitif que celui proposé dans le cadre du contrat de vente et d’achat de charbon conclu avec la CES », a-t-il écrit.

En face, le Directeur général de la CES, Malick Seck, dément et déclare qu’il « est totalement incompréhensible et suspect que notre journaliste ait repris servilement les écrits de Norland Suzor au mépris des règles élémentaires de la déontologie qui imposent le respect du contradictoire et un effort minimum de vérification de ses assertions. » Avant de préciser : « Le même actionnaire qui a évincé Norland Suzor et Hiba Sabbagh de leur contrôle de CES qu’ils menaient à la faillite, poursuit Norland Suzor depuis plusieurs années pour corruption devant le tribunal arbitral de la Chambre de Commerce Internationale à Londres pour des faits liés à sa gestion de la centrale de Sendou. Norland Suzor n’a peut-être pas souhaité inclure ce point dans sa dictée… »

Le document souligne que ce dernier « n’a pas non plus souhaité mentionner que les banques de développement, qui ont financé le projet de la centrale, ont commandité un audit de ses pratiques de gestion des fonds qu’ils ont injectés dans CES… »

Par ailleurs, « ayant mis la CES et la centrale de Sendou au pied du mur à force de mauvaise gestion et siphonage de ses biens grâce, entre autres, à une nébuleuse de complices intervenant notamment dans l’approvisionnement en charbon et les polices de réassurances de la centrale, le couple Norland Suzor/Hiba Sabbagh a cru bon d’élaborer la théorie désespérée selon laquelle l’échec de la centrale, incapable de fonctionner normalement depuis plus de 12 ans, serait dû à une complicité entre l’État du Sénégal, les bailleurs de fonds et la Senelec afin de justifier une stratégie (ou son absence) se résumant à réclamer des sommes colossales à l’Etat et à la Senelec. C’est ainsi que, pour tenter de faire échapper CES à la faillite, ils ont lancé en mars 2021 des arbitrages internationaux réclamant 77 milliards de francs CFA à l’Etat et à la Senelec », poursuit le communiqué.

Lequel ajoute : « Le redressement judiciaire que le Directeur général Malick Seck a mené à bien en collaborant avec les organes de la procédure, la Senelec et les bailleurs de fonds a permis de sortir CES de l’impasse. En effet, un concordat de redressement judiciaire a été homologué par le Tribunal de Commerce Hors Classe de Dakar depuis février 2022 et CES a ainsi repris le cours normal de ses activités en fournissant de l’électricité à la Senelec, à un coût moindre grâce à l’utilisation du charbon, désormais acheté en dessous de l’index Argus contractuel. Ainsi en décembre 2022, soit 14 ans après la signature du contrat d’Achat d’Energie en 2008, CES, grâce à la bonne gouvernance mise en place, après les années d’errements et de combines du couple Suzor/Sabbagh, a pu faire son premier remboursement à ses créanciers, dont plusieurs banques de développement. »

Aussi, « l’inculpation qu’il évoque n’est rien d’autre que la suite, quasi mécanique, d’une plainte que, dans une visée exclusive de déstabilisation, Norland Suzor, en collusion avec Hibba Sabbagh, a déposée contre le Directeur de CES, le calcul étant que la seule existence de la plainte pourrait discréditer Malick Seck aux yeux des créanciers et partenaires de CES. Malheureusement pour eux, nul n’ignore qu’une inculpation faite sur la base des seuls éléments non contradictoires d’une plainte ouvre simplement la phase d’instruction et celle-ci, qui est en cours, mettra en lumière que le couple Suzor /Sabbagh a tout simplement commis une dénonciation calomnieuse qui sera sévèrement sanctionnée le moment venu. Aujourd’hui d’ores et déjà il n’est plus aucune partie prenante dans le projet de Sendou qui prête le moindre crédit aux amères et stériles divagations du couple Suzor /Sabbagh. Constants dans leur entreprise de destruction, il est regrettable qu’ils aient trouvé sur leur chemin notre Cheikh Yerim Seck et qu’ils aient pu le manipuler à partir de leur lieu de refuge au Luxembourg afin d’étendre au grand public la calomnie. Hiba Sabbagh et Norland Suzor se sont déchainés sur CES et son Directeur Général à partir du moment où ce dernier a commencé à mettre de l’ordre dans la maison en mettant fin à leurs combines avec le fournisseur de charbon complice, qui bénéficiait d’un contrat exorbitant de 25 ans excluant tout contrôle sérieux et toute mise en concurrence ».

Pour finir, « la CES SA et son Directeur général se réservent bien entendu tous leurs droits par rapport à ces scandaleuses attaques dénuées de fondement ».

Dié BA

21 janvier 2023


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