Un atelier de renforcement de capacité permettant au gouvernement du Sénégal de fournir au migrants vulnérables une aide et une protection soucieuse des sexo-spécificités et fondées sur les droits après leur débarquement, s’est tenu à Dakar et organisé par l’OIM ce mercredi 22 mars. Il a vu la participation des représentants des ambassades, de la société civile sénégalaise, de la direction générale d’appui aux sénégalais de l’extérieur, le haut-commissariat des nations, la direction de la police de l’air et des frontières, entre autres

Face à la multiplication des départs maritimes depuis les côtes sénégalaises, ainsi qu’au nombre croissant de naufrages, le projet "renforcement des capacités permet au gouvernement du Sénégal de fournir aux migrants vulnérables une aide et une protection soucieuse des sexospecités et fondées sur les droits après leur "débarquement".

Appuyée par le fond de l’OIM pour le développement, le Sénégal ‘’a fait le pari de cerner toute la problématique migratoire’’, a dit Ciss, ajoutant que l’État a mis sur pied ce comité interministériel de lutte contre l’émigration irrégulière en décembre 2020. À l’en croire, l’ambition est de ‘’palier certains manquements et fédérer des actions des synergies autour de cette problématique’’.

Cet atelier qui vise à finaliser le document, a "pour objectif de créer une coordination avec les voisins comme la Gambie et La Mauritanie ", a affirmé la cheffe de mission de l’OIM. 

L’OIM, maître d’œuvre de ce projet, veut que ‘’tous les acteurs se mettent en réseau pour communiquer et définir le rôle de chacun’’. Cela permettra, selon Valeria Falaschi, cheffe de mission de l’OIM Sénégal, à tous les acteurs ‘’d’intervenir dans l’urgence pour sauver des vies humaines’’.
Le document final a été adopté par les différents acteurs. Le projet est financé par le fonds de développement de l’OIM à hauteur de 300 000 dollars.