En marge de la nouvelle rentrée scolaire, l’Union démocratique des enseignantes et enseignants du Sénégal (Uden) a interpellé le nouveau ministre de l’Education nationale sur les problématiques qui gangrènent leur secteur d’activité. Entre autres préoccupations listées par les enseignants, les difficiles conditions de travail, le manque de ressources humaines et la gestion des plans de carrière. « La pléthore aurait pu être sous-entendue s’il n’y avait pas déficit de tables-bancs dans les écoles, collèges et lycées, obligeant à s’asseoir à trois minimum, de quoi baisser fortement les enseignements-apprentissages et les évaluations », a décrié l’Uden dans un communiqué signé par son bureau exécutif national.

Dans cette panoplie de revendications, les syndicalistes, s’adressant aussi au ministre de la Fonction publique, exigent une prise en charge rapide « des carrières des fonctionnaires qui lui est confiée ». Après deux mois de fonction, dénoncent-ils, « il s’en trouve pour dire que rien n’a encore bougé. Nous lui exigeons d’aller dans le sens de la réalisation de zéro lenteur administrative dans la fonction publique ». L’Uden se dit également préoccupée « par l’obligation de justice et d’équité que constitue l’accélération du programme de résorption des abris provisoires ».