L’Association nationale des assistantes et secrétaires du Sénégal (ANASS) a célébré, ce 28 avril, la journée nationale de la secrétaire. Pour cette présente édition, le thème choisi est : « l’assistante de direction face au défi de l’intégration des compétences numériques ». Abordant justement le sujet, Fatou Diop Sock, présidente de ladite association estime que la secrétaire doit s’adapter face à la montée en puissance des nouvelles technologies de l’information et de la communication afin de pourvoir mieux gérer son milieu professionnel. « C’est un thème actuel parce que tout le monde sait que face à la digitalisation, il faut que l’assistante se perfectionne. C’est la raison pour laquelle nous voulons débattre lors de cette rencontre sur les compétences du numérique », a-t-elle déclaré. Avant d’insister : « la machine ne peut pas remplacer l’homme. Une machine ne peut pas accueillir une personne. Un patron sans assistante son travail partira. Donc, nous ne sommes pas inquiétées par rapport à l’évolution de la machine et du digital ».

Revenant sur la journée de la secrétaire, elle a rappelé qu’elle a été initiée par les américains et ensuite par les français. Elle a vu son essor en Afrique vers les années 90. Donc depuis lors, explique-t-elle, les associations de secrétaire d’Afrique la célèbre par des journées de formation. « Il s’agira pour nous de réfléchir sur le devenir de notre profession, de pousser les secrétaires à se former davantage,… », a-t-elle soutenu. Toutefois, elle a reconnu qu’elles font face à plusieurs difficultés notamment le déroulement de carrière, le salaire qui a un niveau très bas, les horaires difficiles,… C’est ainsi que les secrétaires demandent une vie meilleure et elles espèrent trouver des solutions à l’issue de cette rencontre.