Dans le cadre de son programme 2023, dénommé « Entrepreneuriat et inclusion financière », la Jeune Chambre Internationale Dakar Alliance a organisé ce samedi 29 avril 2023, en partenariat avec le Groupement Interbancaire Monétique de l’Union Économique et Monétaire Ouest Africaine (GIM-UEMOA), un forum portant sur le thème : « Inclusion financière : défis et opportunités entrepreneuriales dans l’UEMOA ». Prenant la parole à cette occasion, Ruth Z Yadiam Hounnou, présidente exécutif 2023 est d’avis que la relève ce sont les jeunes et donc, dit-elle, lorsqu’un pays décide d’une stratégie nationale de cette envergure là c’est important de la vulgariser. « Et nous au sein de notre chambre on a trouvé opportun de créer ce forum comme cadre d’échange pour que toutes les structures qui sont concernées par cette stratégie puissent discuter de tous les contours avec les jeunes et voir ensemble qui est-ce que les jeunes peuvent faire et quelles sont les opportunités réellement dont ils peuvent bénéficier », a-t-elle soutenu. Pour le financement, explique-t-elle, elles ont l’accompagnement de plusieurs structures qui sont dans la finance et qui vont essayer d’accompagner ces jeunes-là. « On a parlé plus du contenu local par rapport au pétrole et nous, l’occasion qu’il y’a c’est de présenter les opportunités qu’il y’a pour l’inclusion financière. Il y’a la DER, Kajou et d’autres structures qui vont accompagner les jeunes dans l’inclusion financière », a-t-elle ajouté.

Pour sa part, Mame Marème Fall Ba Marraine de la JCI Dakar Alliance, estime que les médias ont un impact social pour informer sur les activités professionnelles et donc par ricochet aux opportunités de financement pour les jeunes entrepreneurs. « Aujourd’hui, à travers Kajou, nous avons trois verticales d’impact que sont l’éducation, la santé etc., mais l’un des points les plus importants aujourd’hui c’est le niveau de vie. On accompagne les jeunes à améliorer leur niveau de vie et avoir accès à des opportunités professionnelles. On travaille sur un programme sur l’entrepreneuriat et l’éducation financière qui se veut d’abord imposer un changement de conscience chez les jeunes à endosser et à assumer leur statut d’entrepreneur, à croire à leurs capacités et à avoir la bonne information », a-t-elle dit. Avant de poursuivre : « l’initiative de la jeune chambre internationale était aussi une opportunité de faire parler de ce programme, de démocratiser les opportunités qu’offrent le système sénégalais et africain. Notre objectif au sein de Kajou est d’avoir 2500 jeunes entrepreneurs hommes et femmes pour les accompagner déjà dans leurs projets d’entrepreneuriat, de les permettre de consolider d’abord leurs idées de business, les tester dans le marcher, avoir une seule et même plateforme d’information pour permettre à l’entrepreneur d’accéder encore une fois à des outils pertinents pour pouvoir avancer ». Selon elle, ce n’est pas facile d’être entrepreneur au Sénégal et le premier challenge c’est d’avoir la bonne information. Et c’est tout le positionnement de Kajou vis à vis de l’écosystème.