Ce samedi 13 mai, les Mauritaniens se rendront aux urnes pour des élections législatives et locales. Au total, 25 formations se disputeront le vote de 1,8 million d’électeurs dans le premier scrutin organisé depuis l’élection de M.Ghazouani en 2019.

Le parti au pouvoir favori

Dans ce scrutin crucial, à un an des élections présidentielles, le parti de la majorité présidentielle, El Insaf, part largement favori. Il est le seul à présenter des candidats dans toutes les circonscriptions, notamment en zone rurale. Parmi les principaux challengers d’El Insaf, on compte le mouvement islamiste Tewassoul, premier parti d’opposition dans l’Assemblée sortante. Même si leur formation n’est pas autorisée, il y a aussi le Sawab, d’obédience nationaliste arabe et profitant d’une alliance avec le militant antiesclavagiste Biram Dah Abeid.

D’autres parties sont absentes d’une grande partie des circonscriptions et ne peuvent constituer une menace pour le parti au pouvoir qui disposait d’une majorité confortable dans la précédente Assemblée. Depuis l’instauration du multipartisme en 1991, les présidents mauritaniens ont toujours compté sur une forte majorité à l’Assemblée.

Les Mauritaniens devront élire 176 députés, 15 conseils régionaux et 238 conseils municipaux. Un second tour est prévu le 27 mai pour la moitié des 176 sièges de l’Assemblée. Les résultats officiels des élections pourraient être communiqués dans les 48 heures suivant le scrutin.