L’affaire de trafic de passeports diplomatiques entre la Présidence et le ministère des Affaires étrangères est jugée, ce vendredi, à la barre du tribunal militaire. Et si en rendant sa décision le juge suit le maître des poursuites dans ses réquisitions, les mis en causes encourent un an de prison ferme. Selon le procureur, les faits d’association de malfaiteurs, de trafic de migrants, de complicité de faux et usage de faux en écriture privée et faux dans un document administratif sont établis.
Devant le tribunal militaire, les deux gendarmes Mamadou Lamine Ba et de Assane Ndione, le premier était en poste à la Présidence tandis que le second officiait au ministère des Affaires étrangères, ont soutenu qu’ils ont fait correctement leur travail. Et ils n’ont jamais commis de faux. Interrogés sur les sommes d’argent reçues, les pandores ont soutenu qu’il s’agit de gratification pour service rendu à des personnes.
Quant aux autres prévenus Limamoulaye Seck, Badara Sambou, Ibnou Samb et Ali Ndao, ils ont reconnu qu’ils avaient en charge de trouver des clients moyennant des sommes d’argent. Prenant la parole à cet effet, l’agent judiciaire de l’Etat a demandé à ce que les intérêts de l’Etat du Sénégal soient réservés. Selon lui, on ne peut pas encore évaluer le préjudice subi. S’agissant du représentant de la gendarmerie nationale, il a plaidé pour la relaxe des gendarmes. Présentement, ce sont les avocats de la défense qui ont la parole. Ils tentent de tirer d’affaire leurs clients.
Retrouvez l’intégralité de ce procès dans votre quotidien Bes Bi de demain samedi…
Cheikh Moussa SARR
28 octobre 2022