Dans le cadre de la mise en œuvre du programme justice « sociale », Oxfam Sénégal a bouclé hier deux jours de réflexions et d’échanges sur la fiscalité numérique. Lors de la rencontre, la directrice des programmes Oxfam Sénégal, Zenab Coulibaly, a déclaré que l’objectif est de contribuer à sensibiliser les acteurs de la société civile et les médias sur les enjeux de la fiscalité numérique au Sénégal.
« Mais également partager avec eux ce qui se fait dans les autres pays, pour qu’on puisse avoir des pistes d’amélioration de notre fiscalité au Sénégal », dit-elle. Pour le conseiller technique à la direction générale des impôts et des domaine, Abdoulaye Gning, le cadre fiscal traditionnel n’est pas forcément efficace pour appréhender les activités du numérique. « L’enjeu de cet atelier, est de faire en sorte que les activités du numérique ne puissent pas échapper à la fiscalité mais également qu’il n’y est pas une fiscalité qui risque d’inhiber le développement de l’activité numérique », a noté M. Gning.
Les panélistes ont animé les thèmes sur le cadre juridique et les nids de taxation numérique au Sénégal. La juriste et enseignante-chercheure à l’Uvs, Dr. Minata Sarr Ndiaye a analysé qu’au Sénégal le cadre juridique est adossé sur celui existant au niveau mondial. « Au niveau national, il est posé à travers quelques axes : les communications et les transactions électroniques, la protection des données à caractère personnel, la lutte contre la cybercriminalité et la protection des consommateurs », a-t-elle dit.
EMEDIASN
12 novembre 2022