Le ministre des Forces armées, Me Sidiki Kaba, a procédé à l’inauguration de nouvelles infrastructures et équipements neufs, à l’hôpital Principal de Dakar, ce jeudi 31 mars. Sur place, il a été accueilli par le Général de division, Moussa Fall, Haut Commandant de la Gendarmerie nationale, la Direction de l’hôpital, les chefs de départements et de services de l’établissement, entre autres. Le ministre de la Santé et de l’Action, Abdoulaye Diouf Sarr, était représenté.

« La qualité des soins au profit des malades ainsi que l’amélioration des conditions de séjour »
Une activité tenue dans le cadre de la volonté du chef de l’État, Macky Sall, « de développer le capital humain, inscrit dans le volet 2 du PSE », a-t-il expliqué, soulignant que « le développement de ce capital humain repose, entre autres, sur notre capacité à assurer à la population, une bonne santé, qui nécessite des équipements de dernière génération, des infrastructures modernes et des ressources humaines qualifiées et compétentes. »

Une IRM de dernière génération
Parmi les plaques d’inauguration dévoilées, outre celle de l’espace VIP, figure un nouvel appareil d’Imagerie de résonance magnétique (IRM) 3 Tesla. L’installation de cette « machine de dernière génération » constitue « une première dans notre sous-région », offrant « une imagerie plus rapide, plus fidèle et plus explicite » grâce à « une haute technologie du diagnostic » avec « un examen approfondi des maladies neurologiques, cardiologiques, du cancer ou des pathologies du sein », entre autres.

Quatre nouvelles suites premium réservées aux VIP, à 100 mille F CFA, par jour
Par ailleurs, « le service des médecines physiques, prenant en charge la guérison fonctionnelle après celle anatomique rétablie par le chirurgien, a été équipé de matériels de réadaptation et d’accompagnement. »

En novembre dernier, en procédant à la pose de la première pierre de la Polyclinique de l’hôpital militaire Principal de Dakar, le chef de l’État, Macky Sall, avait relevé pour le déplorer des violations du secret médical, au Sénégal.
Ce principe qui interdit à tout médecin de transmettre à des tiers des informations sur son patient. Or, « il faut qu’on en parle. Certains préfèrent aller à l’étranger, pour se soigner, que de rester au Sénégal, craignant qu’on ne divulgue des informations sur leur état de santé », avait-il regretté, interpellant les professionnels de santé, entre autres acteurs impliqués.

Me Sidiki Kaba a administré une piqûre de rappel, insistant sur « la confidentialité » au cours de la cérémonie. D’ailleurs, il a été révélé, lors de la visite des lieux, que ces services sont utilisés par des Vip de la sous-région.