Du 13 au 17 décembre 2023 la région Ziguinchor a accueilli la 16e édition le Festival international «Koom-Koom». Un évènement qui a attiré le maximum d’investisseurs dans les domaines de la culture, des arts, du tourisme, de l’artisanat et de l’environnement pour contribuer au développement de cette région. Son initiateur, Khalifa Dramé, président du Gie, «Goorgoorlu» s’est engagé à faire de la Casamance une des meilleures destinations touristiques du pays.
Ouverture et innovation étaient les grands axes du festival international «Koom-Koom». Cette manifestation qui s’est tenue en Casamance du 13 au 17 décembre et a été placé sous le thème : «Harmonisation des politiques d’intégration touristique, culturelle et artisanale du Sénégal, de la Gambie, de la Guinée-Bissau et de la Guinée Conakry. Quels leviers ? Quelles contraintes à lever ? Quelles opportunités pour la mise en œuvre ?». L’initiateur de cette 16e édition du festival «Koom-Koom», Khalifa Dramé, par ailleurs président du Gie «Goorgoorlu», a rappelé que cet évènement a été lancé en 2008 à Ziguinchor et s’est engagé à faire de la Casamance une des meilleures destinations touristiques du pays. Ainsi, il vise à contribuer au développement économique et social de la Casamance par le biais d’une meilleure articulation et opérationnalisation de la grappe Ticae (Tourisme, industries culturelles et créatives, artisanat, environnement). Ce à travers une démarche inclusive impliquant les acteurs locaux, nationaux et des pays de la sous-région. «Nous n’agissons pas en tant qu’évènement, nous agissons en tant que projet-programme par rapport au festival «Koom-Koom». Et nous avons jugé nécessaire d’amener tout le monde en Casamance pour travailler de concert», a souligné le promoteur culturel.
Une démarche impliquant les acteurs locaux et nationaux
Alors, pour réussir ce pari, Khalifa Dramé a signé un accord de partenariat avec la Cedeao, mais aussi avec l’Agence sénégalaise de la promotion touristique (Aspt), pour aider à capter des opportunités et les exploiter. «Nous travaillons sur des circuits communs entre la Gambie, la Guinée, le Mali, le Sénégal et la Guinée-Bissau. Cela contribuera fortement à atteindre l’objectif de 500 mille touristes dans les 10 prochaines années», a indiqué M. Dramé, avant
de préciser que «la première industrie la plus forte, la plus durable reste la culture». Ziguinchor a vibré au rythme de plusieurs autres prestations culturelles, notamment des défilés de mode et des concerts pour faire connaître toute l’offre de la Casamance.
Par Adama Aïdara KANTE (Envoyée spéciale)