Ndiouga Bâ, habite Ngaye Mékhé, mais opère à Fass Boye où il vend du compost, mélange de litières (paille, fourrage, etc.) et des excréments d’animaux d’élevage, utilisé comme engrais, aux agriculteurs. La victime collatérale qui réagit au micro de notre correspondant à Thiès après les manifestations qui ont éclaté dans la localité, dénonce de lourdes pertes. La furie des jeunes a fait des dégâts.
“Cela s’est passé vers 17 heures hier, mercredi. Il y avait une foule de jeunes. Ils étaient tellement nombreux que je n’ai pas pu leur faire face. J’ai essayé de les sensibiliser. En vain. Impossible de leur faire entendre raison. Ce n’est vraiment pas normal”, regrette-t-il.
Les jeunes ont aussi détruit le matériel agricole.
Au moment où ces lignes sont écrites, les gendarmes veillent au grain.
Pour rappel, les manifestations ont éclaté après le chavirement d’une pirogue, partie de Fass Boye, à son bord une centaine de passagers, au large des côtes cap-verdiennes, mardi dernier.