Le district sanitaire de Foudioungne, dans la région de Fatick, dans l’ouest du pays, est en état d’alerte maximale. Une personne souffrant de la fièvre hémorragique de Crimée Congo a rendu l’âme.
D’après les explications du médecin-chef sur Radio Sénégal, le district attend l’appui du ministère de la Santé. En attendant, un plan de riposte et de communication a été mis en place, assure le médecin chef du district sanitaire, au micro de Radio Sénégal.
Le médecin explique que le patient en question, de sexe masculin, âgé de 63 ans, a été reçu le 23 juillet 2023, souffrant de fièvre accompagnée d’hémorragies digestive dont la symptomatologie remonterait au 15 juillet dernier.
Des prélèvements ont été effectués et envoyés à l’Institut Pasteur. Les résultats ont confirmé la suspicion de fièvre hémorragique Crimée Congo.
C’est alors qu’une réunion de débriefing avec a été tenue avec l’ensemble des membres de l’équipe cadre et celle de la direction régionale de la Santé de Fatick qui était venue en appoint.
Celle-ci a été suivie d’une visite au domicile du cas, qui est finalement décédé en raison d’un recours tardif aux soins.
A côté de la prise en charge psychosociale, des prélèvements des cas suspects et contacts ont été aussi effectués. D’autres prélèvements ont été effectués après avoir retracé l’itinéraire du patient.
Le service national de l’hygiène a procédé à une désinfection et une désinsectisation du domicile du cas et des concessions voisines. Les prélèvements effectués chez les humains et les animaux ont été conditionnés et acheminés au niveau des laboratoires.
Les résultats des prélèvements ont détecté un cas de dengue, une autre fièvre hémorragique, chez les humains.
Au Sénégal, le ministère de la Santé avait signalé un cas confirmé de fièvre hémorragique de Crimée-Congo , le 21 avril 2023, chez un patient de sexe masculin âgé de 35 ans. Il s’agit d’un boucher résidant dans la ville de Fadia, arrondissement de Guédiawaye, région de Dakar. Il est décédé le 22 avril après que les symptômes soient apparus le 10 avril avec de la fièvre et un syndrome pseudo-grippal.
La victime était en contact avec 87 personnes : des membres de sa famille, de ses collègues de travail, du personnel médical de l’hôpital Dalal Jamm. Tous les prélèvements effectués sont revenus négatifs. La situation était depuis sous contrôle.