Chacun lève son doigt. Pour signaler sa candidature. Quel toupet devant cette avalanche de doigts réclamant emplois et avenir meilleur. Depuis que le maitre du Sopi a échoué, plus personne n’ose demander aux jeunes de lever la main. Chacun tend la main. Pour succéder à Macky Sall. Le jour du filtre, beaucoup de doigts et de mains seront pliés. Pour d’autres, on va claquer les doigts. C’est bien une «sélection présidentielle» pour faire du Dias. Mais on dira «Merci monsieur le parrainage !» Parce que sans lui, à ce rythme, on aurait plus de candidats que d’électeurs.