En réponse aux effets du changement climatique, le président de la République a noté les résultats du Sénégal, dans le cadre de la Grande muraille verte. Il s’agit de la mise en œuvre d’un programme de reboisement de 500 mille hectares de forêts classées et de 500 mille hectares de plantations, pour endiguer l’avancée du désert, lutter contre la dégradation des sols, restaurer la biodiversité et soutenir des activités agro sylvopastorales génératrices de revenus. «Nous poursuivons également nos efforts de réalisation de projets sobres en carbone et résilients au changement climatique, y compris en matière de transition énergétique», a ajouté Macky Sall, avant d’étaler sa politique dans ce sens tels que le Train express régional (Ter), le Bus rapide transit (Brt), le Partenariat pour une transition énergétique juste (Jetp), etc.
Dans son allocution, le Président Sall a déploré le fait que ce sont les pays africains qui financent par eux-mêmes «leurs projets verts en recourant à la dette, alors que le financement de l’adaptation devrait être soutenu par des dons conformément aux engagements convenus dans l’Accord de Paris sur le climat. Dans la perspective de la COP 28, il nous faut par conséquent poursuivre le plaidoyer pour la mobilisation des ressources dédiées aux financements verts», lance-t-il. Le sommet africain sur le climat va servir de plateforme pour informer, encadrer et influencer les engagements, les promesses et les résultats, ce qui aboutira à l’élaboration de la déclaration de Nairobi.