Assigné à résidence depuis le coup d’État militaire perpétré le 30 août dernier au Gabon par des officiers de l’Armée gabonaise réunis au sein du Comité pour la transition et la restauration des institutions (Ctri), le président déchu, Ali Bongo est libre de ses mouvements. Une garantie donnée par le général Brice Oligui Nguema, investi en tant que président de la transition lundi dernier, 4 septembre.
Dans un communiqué, le nouvel homme fort gabonais explique que la décision a été prise “compte tenu de son état de santé”. Toutefois, le principal concerné n’a pas encore réagi. Sa position reste inconnue à ce jour et sa “ libération “ n’est pas encore effective. Depuis sa vidéo dans laquelle il demandait à ses partisans et sympathisants à “ faire du bruit ” pour sa “ libération », il n’a plus fait d’apparition. Les putschistes multiplient de leur côté les annonces. Ils ont annoncé qu’il (Ali Bongo) peut “voyager” s’il le souhaite pour effectuer ses contrôles médicaux.
Le président déchu suscite la compassion de certains Gabonais du fait de son âge avancé, 64 ans, ainsi que sa santé fragile. Des rumeurs d’un possible “exil“ circulent peut-être au Maroc mais peu probablement en France.