Marième B., une belle dame aux rondeurs attrayantes, se déhanche dans une vidéo, se vantant d’être dans un hôtel huppé de la station balnéaire. La vidéo était devenue virale dans la toile. L’homme qui l’a invitée vient de la France pour les besoins du Magal. Mais après la fête, le prévenu obtient de son ami qui serait riche comme Crésus, un certain M. Kane, un séjour de 24 heures. Seulement, M. Sall qui s’était tapée une «driyanké», a prolongé son séjour de deux jours. Mohamed Sall permet même à Marième B. d’appeler son amie Béatrice.
Ce fut la bamboula : petit déjeuner au lit, lunch, SPA, room services… toutes les commodités assurées aux clients. Mais M. Kane, le philanthrope, n’a envoyé en ligne que 3 millions 900 sur les 7 millions dépensés. Et ces clients «normaux» finissent par être conduits à la Police. «La procédure n’est basée que sur des suspicions. Des dépôts ont été faits par M. Kane. Mais il y a eu une rallonge de deux jours de non payée. Dans ces conditions, on ne peut pas parler de filouterie. Je demande la relaxe ou subsidiairement le sursis», a plaidé Me Sène.
À sa suite, son confrère Me Sakho estime que sa cliente, Béatrice D. est innocente. «De retour du Magal, Béatrice a été invitée par son amie Marième. Elle n’a même pas été fichée à l’hôtel. Elle s’est directement rendue à la chambre 44. Nous étions venus pour savoir notre part, ce que nous devons à l’hôtel, mais ils sont incapables de nous le dire», a dit l’avocat.
Pour Me Kane, avocat de Marième B., «ces respectables dames ont souffert de cette accusation de filouterie. Ce qu’il y a, c’est que l’hôtel veut se rattraper sur des victimes. Il ne s’est pas entouré de garanties malgré sa bonne réputation de sérieux et de rigoureux. La partie civile a demandé des dommages et intérêts de 30 millions. Le parquet a, quant à lui, requis 6 mois ferme contre Mohamed Sall et trois mois ferme pour les dames Marième B. et Béatrice D. qui seront fixés sur leur sort le 28 septembre prochain.