Ce camouflet de l’Etat avait été d’ailleurs flairé par Ndiaga Sylla qui, dans un post publié dans la journée, avait écrit : «Sur la forme, si le juge ne constate pas une forclusion, cela suppose que la décision du ministère de l’Intérieur concernant le refus de remettre des fiches de parrainage n’est pas fondée. Sur le fond, il statuera sur la situation invoquée en application de L.29/4 du Code électoral».
L’expert électoral avait auparavant souligné qu’«en vertu de l’article L.41, la radiation d’office intentée contre un électeur, pour autre cause que le décès, ne peut prendre effet si celui-ci n’en reçoit pas la notification».