Président de l’Association des consommateurs, Momar Ndao a pris part à la rencontre entre la direction générale de Senelec, les associations de consommateurs et le comité national de dialogue avec la clientèle (CNDC). L’augmentation du prix de l’électricité était au menu débats. Lors de son intervention, Momar Ndao a plaidé pour la révision du système de tarification.
« Tous les abonnés de la Senelec sont fatigués de la cherté des factures d’électricité. Dès que vous dépassez la tranche dite sociale vous tombez sur une augmentation inconsidérée. En 2023, les sénégalais doivent avoir le droit à la climatisation. Mais si vous avez un seul climatiseur vous vous retrouvez avec une facture de 60.000 francs le KWh. Pendant ce temps, la Senelec fait un bénéfice de plus de 40 milliards et on nous dit que c’est une entreprise subventionnée. Nous pensons qu’il y’a problème », a dit le président de l’Ascosen. Avant de poursuivre : « Il faut aller vers la révision du système de tarification de sorte que pour la première tranche qui était de 150 KWh puisse passer à 300 KWh, la deuxième qui était de 250 passe à 500 KWh pour que le maximum de sénégalais puisse accéder à un minimum de confort. Parce que le niveau d’équipement a beaucoup évolué. Nous pensons que l’énergie est trop chère au Sénégal et il faut procéder à une baisse de l’énergie et une recatégorisation des tranches. Le système de tarification est obsolète parce que nous sommes dans un autre contexte ». Sur une question de savoir quelles sont les propositions faites, il a dit qu’ils sont en train de suivre l’évolution du prix du baril.
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