L’affaire dite du corps du présumé homosexuel exhumé et brûlé à Leona Niassène, à Kaolack, n’a pas fini de faire parler de lui. Emedia n’avait pas tort de s’interroger sur les conséquences du point de vue du droit qu’un tel acte pourrait avoir. Un communiqué du parquet du Tribunal de grande instance de Kaoack vient en attester. « Dans la soirée du 28 octobre 2023, nous avons été informé par le Commissaire Central de Kaolack que des individus non identifiés se sont présentés aux cimetières de Léona Niassène à la recherche de la tombe du défunt C.F. qui y avait été inhumé la veille », affirme le procureur de la République près le TGI de Kaolack.
« Ayant réussi à identifier sa tombe », poursuit l’avocat de la société, « ces individus ont tout simplement exhumé son corps, l’ont traîné au dehors avant de le brûler ».
Pour ce dernier, « ces actes d’une extrême gravité, relevant de la barbarie, interpellent les autorités et ne peuvent rester impunis ».
Résultat des courses, le Procureur affirme dans son communiqué, avoir « immédiatement demandé l’ouverture d’une enquête afin d’en identifier les auteurs et engager, contre eux, les poursuites pénales prévues par la loi en la matière ». Tout pour dire que la machine s’est ecclenchée.
M.T