Les villages de Louly Ngogom et Louly Ndia ont bénéficié d’une extension en eau. Cette opération entre dans le cadre d’une coopération entre la mairie de Sandiara et ses partenaires français sur un projet de 375 millions de FCFA relatif à l’adduction en eau et à l’assainissement avec la construction de latrines.
Sandiara est citée en exemple dans le domaine du développement local, avec sa zone économique spéciale et ses milliers d’emplois. Cette situation cache mal les conditions précaires de certains villages et hameaux qui manquent d’eau et même de latrines. C’est dire l’importance de la coopération entre la mairie de Sandiara et le Sivom-Sage pour une extension en eau potable et la construction de latrines dans le Sandiara. «Nous sommes venus inaugurer une extension de production d’eau potable qui est le fruit d’un travail de longue haleine. L’eau est un bien commun. Nous voulons que tous les foyers puissent en disposer. Mais il y a aussi la composante Assainissement. Les latrines sont des éléments essentiels pour éviter les infections et les contaminations», a déclaré Jean-Marc Bergia, vice-président du Sivom- Sage, un des partenaires de Sandiara.
Grâce à la mairie et à ses partenaires, les villages de Louly Ngogom et Louly Ndia ont vu l’eau couler. En attendant les autres villages et hameaux que la deuxième phase du projet de 375 millions de FCFA va prendre en charge. «L’accès à l’eau et à l’assainissement est un droit de l’homme qui n’est pas respecté dans nos villages même si cela semble anodin dans les villes. C’est pourquoi nous nous réjouissons de cette solidarité entre les peuples», a dit le maire de Sandiara, Serigne Gueye Diop. «Notre conception du départ est fondé sur l’économie et le social, construire des villes autour de la fonction du travail pour accroitre les revenus des ménages. Mais pour qu’il y ait un développement intégral et intègre, il faut nécessairement l’accès aux besoins sociaux de base : eau, assainissement, électricité, école. C’est dire l’importance de cette coopération», s’est-il réjoui.
Aboubakry KANE