Le procès de M. Oumar Sall contre des disciples Tidianes aura lieu le 1er Décembre au tribunal de grande instance de Dakar. En prélude à cette audience, le collectif des plaignants contre le prêcheur a fait face à la presse. C’est pour demander à la justice d’appliquer rigoureusement la loi contre «ce fossoyeur de la paix et du vivre ensemble dans notre cher Sénégal ». À en croire les membres du collectif, le Wahabisme et ceux qui l’animent, constituent une menace réelle pour notre modèle social fait de tolérance et d’entente confrérique sinon confessionnelle. « Il est clair que cette idéologie a pour mission de semer le chaos et par-delà, fissurer le tissu social de notre pays. C’est un groupe adepte des attaques contre nos valeureux guides religieux. Leurs différents panels et chaînes de diffusion numériques inondent la toile de méchancetés inouïes et de haine indescriptible contre des musulmans à qui ils destinent l’enfer. On se rappelle récemment de la sortie d’un des leurs qui a attaqué violemment le guide des Layènes, ce qui lui a valu une incarcération depuis lors », indiquent les membres dudit collectif selon qui, coutumier des faits, ce groupuscule est dans une défiance manifeste et cherche à déstabiliser le Sénégal comme d’ailleurs ils ont réussi à le faire partout où ils se sont implantés. « Compte tenu de tout cela, il est évident que ce ras-le-bol exprimé dans cette plainte des talibés tidjanes sonne comme un appel à la dénonciation d’un phénomène dangereux pour la nation Sénégalaise. En espérant que la justice Sénégalaise, notre justice, par ce procès qui s’annonce, mettra un terme à l’intolérance, à la propagation de la haine contre les soufis et à l’offense ; Qu’elle condamnera sans équivoque l’outrecuidance et l’indiscipline de Oumar Sall et par-delà sa personne tous les prédicateurs propagateurs de la haine qui menacent notre modèle religieux. Sans être de la même confession, le respect de l’autre et de ses principes fondamentaux reste la conduite de tous les jours », ont-ils soutenu.
Dans un autre registre, ils ont précisé qu’il n’y a aucune main de l’Etat derrière cette action intentée contre le prêcheur. « Nous précisons par ailleurs, que notre objectif étant de faire cesser les attaques contre la Tariqa par M. Sall nous avons toujours été ouverts au dialogue avec lui. D’ailleurs, des contacts ont été établis avec lui avant la plainte par des talibés. Ces derniers n’ont pas réussi à le raisonner. De la même manière, les bonnes volontés qui ont voulu faire une médiation pour un règlement à l’amiable ont vu leur démarche mise en échec par les proches de ce prêcheur, comme Docteur Ahmed Lo, qui se sont adonnés à des propos irresponsables alors que les victimes avaient décidé de retirer leurs plaintes sur sollicitation de ses respectables médiateurs », affirment les membres du collectif. Pour rappel, le prêcheur a été arrêté depuis le 17 novembre suite à des plaintes déposées par plusieurs personnes et associations affiliées à la Tariqa Tidiane.
Cheikh Moussa SARR