Certes Bès Bi a deux ans. Mais pas de fête ! Plutôt un discret quart d’heure pour célébrer le moment. L’anniversaire tombe un vendredi, sorte de rabat-joie qui ne nous pousse pas pour autant à bouder notre plaisir.
Le gâteau sera tranché en parts symbolisant un formidable travail d’équipe mené avec un bel état d’esprit, assez rare pour mériter d’être souligné à grands traits. Le journal progresse. Ses acquis se consolident. Un lectorat trouvable. Une assiduité qui conforte l’audience. Laquelle, loin d’être surfaite, valide l’effort accompli et prolonge le bail avec les divers publics conquis par les prouesses et conscients des fragilités qui jalonnent la marche d’un quotidien.
Il ne suffit plus d’avoir l’information. Il faut disposer de la bonne, l’entourer des précautions d’usage, l’habiller et lui donner des chances de vie et de survie. Sans perdre la face.
Or une légion d’invariables se dressent : la collecte, le traitement, la mise en perspective, la vérification, la justesse, l’enchaînement et la publication (en temps réel) avec l’assurance de n’avoir rien raté ni omis.
Ce travail de fourmi, la rédaction le livre au quotidien, convaincue que chaque jour a sa propre vérité, ses écueils et ses complexités. En si peu, la mécanique s’est huilée, les journalistes de Bès Bi, aguerris par les situations, restituent l’actualité avec honnêteté non sans émailler leurs récits de saillies et de volupté.
Tout est objet de curiosité. Bès Bi accorde la même attention aux fureurs, aux horreurs et aux erreurs. Il dissèque et décortique en redonnant vie à des épreuves de vie traversées par nos semblables dont le sort (ou le vécu) méritent d’être amplifié pour déclencher des solidarités de prévenance ou tisser des liens affectueux.
Le journalisme se conçoit comme un humanisme qui se reflète dans nos pages par des reportages circonstanciés, des
dossiers approfondis, des entretiens féconds, et des portraits millimétrés… Le Journal compense la modicité des moyens alloués par un dédoublement de volontés perceptible dans l’engagement de tous pour réaliser des prouesses.
Un quotidien nécessite des talents à conjuguer au pluriel pour atténuer les charges en supportant le rythme qu’il impose. C’est le lieu de féliciter les jour- nalistes de Bès Bi : Dié, Anna, Adama, Bakary, Marly, Cheikh Moussa, Lamine, Boudal, Falilou, Malick Sy, Pape Ibrahima, les photographes Sylla et Pape Doudou, et encore Mandiaye en binôme avec le coordonnateur général, l’intrépide Hamath. Ensemble, ils déjouent les embûches et vous servent, jouissifs, un menu fort digestible.
Et en chef d’orchestre, il donne le la de cette laborieuse symphonie qui se reconstitue chaque jour. Tous les jours. Toujours… Ce «jeu collectif» a produit des performances ayant retenti au-delà du périmètre éditorial. Les échos des lecteurs nous parviennent. Mieux, ils nous motivent. L’expert a la parole. Tout comme le profane. En convergeant vers le journal, ils scellent, de la plus belle des manières, une relation qui se transforme en une ossature.
A travers éditions et enquêtes ou reportages, Bès Bi dévoile les travers et les hauts faits, les contradictions, les atouts et les inconvénients… L’accroissement des curiosités nous subjugue en même temps que nous découvrons la rigueur des lecteurs. Les défauts sont soulignés mais les qualités sont relevées. Le sérieux, le comique le burlesque, la légèreté se télescopent sur ces pages que forgent les juvéniles doigts de Petit Mbaye et de Noha, le taiseux. Action !
Nous gardons le cap, déjà fixé en accord avec une Direction Générale du Groupe attentive aux succès du journal et à sa stabilité. Mature, le public n’en est pas moins dubitatif. Ce «pacte» demeure un actif pour Bès Bi qui écoute et entend puis observe pour davantage se centrer sur le factuel, trésor inépuisable du journaliste. Sans bruire. Sans geindre.
Joyeux Anniversaire Bès Bi
Par Mamadou NDIAYE
Bonjour
Je suis un lecteur assidu de votre journal. Je vous signale qu’il est irrespectueux de mettre en vente un journal ou la qualité d’impression est absente.
Cette situation est de plus en plus fréquente. Jetez un coup d’œil sur le quotidien daté du 8 et 9 mai 2024.
Il est évident qu’avec 100 francs on peut pas demander la lune. Mais juste des tests d’impression avant de lancer la production
Je vous en souhaite bonne réception
Bien cordialement
Bonjour M. Diop, nous vous remercions tout d’abord pour l’intérêt accordé au journal Bes Bi et surtout le fait d’aller jusqu’à attirer notre attention sur la qualité d’impression. Nous vous assurons qu’en rapport avec les services techniques du journal et de l’imprimerie, nous nous efforcerons à corriger ces impairs. Encore une fois merci.