Dans un entretien accordé à Ligue1.fr, Lamine Camara y raconte son style, son intégration express dans la Tanière mais aussi ses relations avec ses ainés de la Tanière mais aussi qui l’ont précédé à Metz. Morceaux choisis.
Pour ceux qui ne t’ont jamais vu jouer, comment décrirais-tu ton style ?
Je dirais que je suis un milieu box to box, que j’aime aider mes coéquipiers sur les efforts… Et si je peux, pourquoi pas, aller marquer… J’ai trois modèles : Kevin De Bruyne, Toni Kroos mais, mon plus grand modèle, c’est Idrissa Gueye. Depuis tout petit, je m’inspire beaucoup de lui. Et maintenant que je suis avec lui en sélection, je regarde ce qu’il fait, lors des entraînements, en dehors…
Depuis la rentrée, tu es appelé par le sélectionneur du Sénégal Aliou Cissé à chaque rassemblement. La première fois, c’était en septembre alors que tu n’avais que 3 matchs de Ligue 1 Uber Eats au compteur. Ça t’a surpris ?
Je ne dirais pas que c’était une surprise car ça fait un moment que je travaille pour ça, que c’est mon objectif. Après le CHAN et la CAN U20 en début d’année, l’objectif, c’était d’intégrer l’équipe A. C’est vrai que c’est venu vite mais il faut être prêt à tout moment. Le coach m’a appelé et j’ai répondu présent.
Lors de la dernière trêve internationale, tu as fêté tes deux premières sélections…
Quand j’ai vu mon nom dans le 11 de départ, ça a été une grande émotion. J’étais tout seul puis les Idrissa Gueye, Sadio Mané et Kalidou Koulibaly sont venus me « réconforter », me dire que ce n’était que du football, que je devais juste jouer mon jeu, en étant libre, sans stress. Depuis tout petit, je regarde les matchs de la sélection à la TV, je vois les Sadio Mané, les Gana Gueye… Et aujourd’hui, je me retrouve en face d’eux, dans le même vestiaire… Franchement, ça me fait beaucoup de bien d’être auprès d’eux. Je profite de leur expérience, j’apprends beaucoup et j’espère que ça me servira à l’avenir.
Tu disais plus tôt qu’Idrissa Gueye était ton modèle. Ça a dû être quelque chose de marquer ton premier but en sélection sur une de ses passes…
Oui… L’équipe a de bons cadres, qui mettent les jeunes en confiance. Idrissa nous facilite beaucoup la tâche. Il n’attend pas qu’on aille vers lui, c’est lui qui vient vers les « gosses ». Il nous donne beaucoup de conseils. Et lors de ce match, on menait 2-0 et Idrissa est venu vers moi pour me dire : « C’est l’occasion pour toi d’en profiter Si tu veux marquer, tu vas marquer. Juste, libère-toi et joue au foot. On va t’aider ». Et après ça, il m’a fait la passe et j’ai marqué !
Sadio Mané, Habib Diallo ou Ismaïla Sarr… Et tu as parlé du FC Metz avec les ex-joueurs du club aujourd’hui en équipe du Sénégal ?
C’est eux qui me demandent parfois : « Comment tu te sens là-bas ? Est-ce que tu es bien installé ? », ce type d’informations… Ils veulent juste m’aider, me mettre dans les meilleures conditions. C’est vrai qu’une fois que tu es à Génération Foot, forcément, tu entends parler du FC Metz. Là-bas, c’est ça notre objectif, faire de bonnes performances et aller en Europe, à Metz, car c’est là-bas notre destination.
Comme Sadio Mané, tu es Sénégalais. Comme Sadio Mané, tu es passé par Génération Foot. Comme Sadio Mané, tu débutes ta carrière en Europe au FC Metz. Et maintenant, c’est quoi la suite pour toi ?
J’espère bien que je ferai mieux que lui, j’espère bien (rires). Mais Sadio Mané, c’est une légende du foot. Je m’inspire beaucoup de lui : son style de vie, comment il gère sa carrière… C’est à moi de profiter d’être avec Sadio Mané et les autres cadres de la sélection pour – inch’Allah – faire pareil.
Pour terminer, ce serait quoi une CAN réussie pour le Sénégal ?
Faire de bonnes performances et pourquoi pas un sans-faute ! On va aller là-bas la tête haute parce qu’on est les champions d’Afrique, il faut qu’on montre ça, qu’on aille là-bas comme les champions d’Afrique, pour conserver notre titre et j’espère qu’on va y parvenir…
Avec Ligue1.fr