La deuxième édition de la cérémonie des Diaspora Awards du Collectif des Cadres de la Diaspora s’est tenue le 18 décembre dernier à Dakar.
Lors de la soirée dédiée à la diaspora, 15 sénégalais qui se sont distingués dans leur lutte pour l’émergence du Sénégal mais également dans l’insertion socioprofessionnelle des jeunes diplômés ont été primés. Parmi eux, El Hadji Ndao, administrateur de Sunuafrik Holding Group/ Radio Sunuafrik basée aux États-Unis. Ce natif de Kaolack s’est réjoui de cette distinction qui valorise les compétences de la diaspora sénégalaise.
“Les mots me manquent pour exprimer toute mon émotion suite à la distinction honorifique que vous avez accordée à Sunuafrik. Je vous adresse mes plus sincères remerciements pour cette marque de reconnaissance. Cette haute distinction me conforte et constitue en même même temps un défi pour plus d’abnégation et de courage pour entamener le chemin qu’il reste à parcourir dans le cadre de notre travail de journaliste mais également dans le cadre de notre combat pour une migration sûre, ordonnée et régulière”, a fait savoir le patron de Sunuafrik radio avant de remercier sa famille et ses collaborateurs aux États-Unis et en Afrique, plus précisément au Sénégal. Une occasion pour lui de lancer un message à l’endroit de la jeunesse sénégalaise mais aussi des autorités pour une prise de conscience afin d’amoindrir les voyages vers l’occident où les jeunes paient le plus lourd tribut: “Je profite de cette distinction qui coïncide avec la célébration de la journée internationale des migrants pour lancer un message à l’endroit des jeunes à qui je dis: migrer est un droit mais il faut également penser à rester au pays et participer à son développement. L’avenir des jeunes africains n’est pas en à l’Occident parce qu’ils constituent le moteur de développement de leurs nations. A côté, les autorités doivent mettre les conditions leur permettant d’avoir un travail décent et de reprendre leur vie en main”, a-t-il argumenté rappelant, dans la foulée, que “la migration est et restera la responsabilité de tout le monde, aussi bien les jeunes qui partent que les autorités”.