Sonko et Khalifa «dialoguent» à distance. Et par jeunesse interposée. Depuis que les négociations pour la libération du maire de Ziguinchor sont annoncées, les deux leaders ont décidé de régler leurs comptes. Les seconds couteaux ont donc pris le relais. Et on connait le langage : pierres, machettes et couteaux. Quand on remplace les fleurs de l’amour par les pierres du désamour, c’est parti pour une guerre sans merci. La société civile se retrouve piégée dans un jeu d’ambitions où le slogan ressemble plus à «Aar sunu intérêt» qu’à «Aar sunu élection».
EMEDIASN