Adama Touré est une secrétaire dans une société de la place. La jeune mariée est très consciente des dangers de la dépigmentation. Titulaire d’un master en bureautique, Adama, assise sur une chaise, les jambes croisées, s’épanche sur ses goûts. «Mon mari aime la peau métissée, par conséquent, je dois répondre aux exigences de mon homme d’autant plus que c’est lui qui assure la facture», assume-t-elle en pianotant sur le clavier de sa machine. La secrétaire de teint clair n’a pas fait trois mois de traitement pour avoir un teint métissé. «Certes mon mari a une faiblesse pour la peau claire. Mais pour être honnête, je me suis toujours dépigmentée la peau. Mais c’est en France que j’ai fait l’injection avec des spécialistes», raconte-t-elle. Avant de passer à sa philosophie de l’existence. «La vie est une question de choix. Et le plus important, c’est de l’assumer. Mes produits sont haut de gamme. Les effets secondaires sont minimes», justifie-t-elle.
M.D et A.A.K