C’est le fameux jour-j pour le 15e sommet de l’Organisation de la Coopération Islamique (OCCI) regroupant les pays de la ummah islamique. Les délégations venues des 57 pays sont arrivées dans la capitale gambienne.La cérémonie d’ouverture est attendue d’un moment à l’autre. à l’ordre du jour, la photo officielle, les discours officiels suivis de débats à huis clos.
Mais le sommet est marqué par plusieurs couacs au niveau de l’organisation. Non seulement les travaux préparatifs de la rencontre ne sont pas achevés pour la plupart, mais aussi seule une petite poignée de chefs d’État-environ 5 seulement sur les 57 membres- ont fait le déplacement.
S’il est prématuré pour le moment de parler d’échec du rendez-vous, ce n’est pas sous de bons auspices que s’ouvre le 15e sommet de l’Organisation de la coopération islamique ici à Banjul. Alors que la plupart des chefs d’État de la ummah islamique étaient attendus, comme le roi Mouhamed Ben Salman d’Arabie, Recep Tayib Erdogan, Sheikh Mohammed bin Zayed Al Nahyan -des Emirats Arabes Unis, Tamim bin Hamad Al Thani – Emire du Qatar, Ebrahim Raisi – Président de la République Islamic d’Iran, Sheikh Meshal Al-Ahmad Al-Jaber Al Sabah – Amir du Kuwait, les membres les plus influents de l’instance, aucun n’a fait le déplacement sur Banjul. Tous ont fait service minimum avec des délégations restreintes dirigées, pour la plupart, par des ministres des Affaires étrangères.
Seule une petite demi-douzaine de chefs d’État ont répondu à l’appel dont le Sénégalais Bassirou Diomaye Faye, le Bissau guinéen Umaru cissoko Mballo, le Sierra Leonais Mada Bio, le Djiboutien Ismaïl Omar Guellé, le Mauritanien Ould Ghazouani et Ersin Tatar, Président de la République turque de Nord Chypre. l’Égypte, le Maroc, l’Algérie, la Tunisie au niveau africain n’ont envoyé que des petites délégations. Des couacs sont notés notamment sur l’organisation, la question du logement est un casse-tête. La plupart des travaux étant restés inachevés.
Pourtant des sujets chauds concernant le monde musulman ne manquent pas. Le conflit israélo-palestinien est le plus prégnant. Il est attendu une résolution immédiate et sans condition pour un cessez-le-feu.
Amadou Barry (Envoyé spécial à Banjul)