La directrice générale de l’agence nationale de l’aquaculture (ANA), Dr Tening Sène a entamé à Dissilamé Sérère, Bassiss dans la commune de Mbam, mais également à Thionwar. Cette tournée entre dans le cadre de l’accompagnement aux acteurs de l’aquaculture, notamment les femmes ostréicultrices qui bénéficient actuellement d’équipements de production. Il s’agit de 2500 guirlandes par groupement. Ça fait donc 7500 guirlandes pour les trois groupements, 250 pognons grossissement d’huîtres par groupement pour un total de 450. « Ils ont aussi bénéficié de bassines, de balances, de bottes entre autres équipements de travail, mais aussi d’une charrette et d’un cheval pour le transport de notre produit à partir du site de récoltes jusqu’au village, pour leur éviter la pénibilité également de porter les produits pour les amener à la maison. Cette activité entre en droite ligne avec le les instructions des autorités a commencr par son excellent le président Bassirou Diomaye Diakhar FAYE, madame le ministre de la pêche, qui souhaitent qu’on soit proche des populations et qu’on les accompagne. Je dois rappeler récemment en conseil des ministres passé, son excellence a demandé à ce que l’aquaculture soit développée comme source de création d’emploi et qu’on puisse développer des stations piscicoles partout », explique-t-elle.
À l’en croire, ce projet est mis en œuvre en coopération avec ENABEL, l’agence de la coopération internationale, avec qui, dit-elle, on a un don de trois millions d’euros pour mettre en place le pôle aquacole de Mbélakadiaw sur 67 ha. « Mais dans cette enveloppe nous avons tenu à accompagner un peu les femmes qui sont dans l’ostréiculture. C’est dans ce cadre que nous avons ciblé les trois groupements. Il faut préciser que ce n’est pas la première étape. D’abord l’équipe s’est rendue à la rencontre de ces groupements pour savoir leur besoin et formuler le projet. Nous sommes encore revenus pour une semaine de formation pratique avec les femmes. Aujourd’hui, elles savent faire les guirlandes, les pochons avant de faire la pause de guirlandes. À Dissilamé sérère, vous avez vu un grand champ. Pour l’instant ils ont implanté les 1500 sur les 2500, donc on va continuer le travail aujourd’hui.
Vous avez vu les ici à Mbassiss, les guirlandes confectionnées. Pour l’instant, il y en a 1500 donc il y a mille autres à confectionner avant de procéder à la pause. À Thionwar, on va faire la même chose », a-t-elle soutenu. Avant de poursuivre : « avec ce projet, nous comptons aider ces femmes à avoir plus de revenus mais aussi avoir plus de capacités techniques et leur aider à avoir des produits de meilleures qualités qui pourront être compétitifs sur le plan international. Les huitres c’est des produits à haute valeur ajoutée mais elles sont trop exigeantes en termes normes sanitaires. Aujourd’hui, on a entamé avec la FAO dans le cadre d’un projet STDF et le projet FISH4ACP qui a organisé les actrices de l’ostréiculture qui les a informé. Aujourd’hui on est en train de faire des tests sur la qualité de 50 sites sur lesquels on va faire des analyses sur une année pour avoir les caractéristiques sanitaires du site, la contamination, la présence de bactéries, la présence ou pas de bio-toxine ».
Et de conclure : « Ça permettra de dire que ces sites sont en mesure de produire des huitres qu’on peut consommer à l’état frais. Sinon après consommation, il faut les dégorger, il faut les nettoyer pour pouvoir les vendre à l’état frais pour que les femmes aient plus de revenus. Donc, retenez qu’on est en train de former les femmes pour augmenter les production, mais on est en train de mettre un programme sur toute la chaîne de valeur huitre pour permettre à ces femmes de pouvoir gagner leur vie de manière décente travers l’ostréiculture ».