Domicilié à Ouakam, au quartier Mboul, Médoune Souaré, 44 ans, a quitté sa famille, le jour même de la tabaski. Prés d’un an après, sa famille qui, depuis fait des pieds et des mains pour le retrouver, semble avoir épuisé toutes les pistes de recherches.
A Ouakam, au quartier Mboul, la disparition de Médoune Souaré, fils de Astou Ndiaye Mbengue et du patriarche Issa Souaré, est encore fraiche dans les mémoires. Il y’a prés d’un an, ce jeune homme qui est né en 1980, avait quitté les siens, sans crier gare. C’était le jour de la Tabaski de l’année dernière. Vers les coups de 11h 12h, alors que la fumée des grillades embaumait toutes les maisons, Médoune Souaré 44 ans, s’était éclipsé, sans attirer l’attention de la famille. Selon sa sœur Maty Souaré, qui depuis lors, fait des pieds et des mains pour retrouver son frère, ce dernier souffrait par moment, de troubles mentaux. Et le jour de sa disparition, raconte t’elle, c’est elle-même qui lui avait servi un plat de grillade. « Ce jour-là, je n’ai rien senti venir. Il a bien mangé son plat et c’est après cela, qu’il avait disparu. Au début je ne me suis pas inquiétée, car je croyais qu’il était avec des amis, mais lorsqu’il a commencé à se faire tard, j’ai eu comme un mauvais pressentiment » raconte-t-elle. Toute la nuit, en compagnie de son autre frère, elle l’a cherché en vain, guettant ainsi, à chaque minute son retour. Mais en vain. Des jours passèrent, des semaines, des mois, mais toujours rien. Cette famille qui est resté sans nouvelles de leur fils, dit avoir quasiment avoir épuisé tous les voix de recours. Et sa sœur qui est aujourd’hui désespérée, n’a plus que ces yeux pour pleurer. « En fait ce qui me fait le plus mal, c’est que mon père et ma mère sont décédés et je me sens responsable de mon frère, qui a périodiquement des problèmes mentaux» regrette-t-elle. Mais malgré tout, elle garde toujours un grain d’espoir de le retrouver en vie, sain et sauf. Et avec la Tabaski qui approche à grand pas, elle dit avoir désormais la psychose de cette fête qui lui rappelle désormais le mauvais souvenir de la disparition de son frère.
Ndèye Anna NDIAYE