Les organisations de défense de la cause palestinienne réclament son expulsion. Et même par le Premier ministre veut un durcissement du ton de Dakar par rapport aux «exactions» à Gaza. L’ambassadeur de l’Etat d’Israël au Sénégal réagit. Dans cet entretien avec Bés bi, M. Ben Bourgel souligne qu’il sera «toujours ouvert à la discussion avec toutes les forces vives de la société civile, dès lors que ce dialogue est honnête et vise à la compréhension mutuelle». Il a rappelé les relations historiques entre les deux pays.
«Au Sénégal, tout comme en Israël et dans les autres démocraties à travers le monde, les organisations de la société civile sont en droit d’exercer pleinement leur liberté d’expression. (…)
Plus de 250 jours après ces attaques, il apparait aux yeux de tous que le but ultime de cette folie meurtrière était avant tout d’empêcher tout rapprochement et toute réconciliation, alors que les perspectives de coexistence pacifique entre les peuples se dessinaient clairement dans une région affligée par la guerre et les conflits depuis si longtemps. Rappelons que jusqu’au 7 octobre, 20 000 Gazaouis traversaient la frontière quotidiennement pour travailler en Israël et que les patients de Gaza étaient traités dans les hôpitaux d’Israël.
Notre ambassade sera toujours ouverte à la discussion avec toutes les forces vives de la société civile, dès lors que ce dialogue est honnête et vise à la compréhension mutuelle. A cet égard, nous remercions tous nos amis au Sénégal et à travers le monde qui continuent de nous marquer leur soutien indéfectible en ces temps si difficiles et défendent la cause de la paix et de la coexistence véritable.
Hamath KANE