Candidat malheureux lors de la dernière élection présidentielle, Amadou Bâ est revenue avec une nouvelle « Responsabilité ». Invitée de l’émission Jury du Dimanche sur les ondes de la 90.3 Iradio, Mme Zahra Iyane Thiam pense que c’est une excellente chose. « Qu’il se prenne en main. Pourquoi ? Parce que vous ne pouvez pas avoir plus de 1,6 millions de Sénégalais qui vous disent que nous sommes convaincus par ce que vous nous dites et que vous les laissez tomber. Moralement, je pense que ce n’est pas possible. Sinon, il n’aurait pas cherché ou bien il n’aurait pas accepté le fait qu’on le désigne comme candidat d’une coalition aussi prestigieuse que le Benno. Ça, c’est le premier élément. Le deuxième élément, mais Amadou Bâ a été façonné par le Sénégal qui a mis à sa disposition une école pour apprendre, des collèges pour apprendre, un lycée pour apprendre, une université pour apprendre. Ensuite, après les études supérieures, on lui a donné un espace de travail pour exprimer son expérience, son expertise. Et il a été porté à d’autres sphères de responsabilités. Mais il a décidé de reprendre tout ça pour redonner ça au Sénégal. Mais c’est une nouvelle responsabilité qu’il doit prendre ».
Elle poursuit : « maintenant, nous en avons discuté. Je l’ai encouragé. Parce que j’estime que de manière objective, il a apporté pour ce pays-là, comme plein d’autres Sénégalais, comme beaucoup d’autres cadres sénégalais. Et c’est pourquoi j’ai aimé quand il dit que c’est une plateforme qui est offerte pour toutes les forces vives de la nation. Aujourd’hui, toutes les Sénégalaises et les Sénégalais qui se sentent redevables pour leur pays. Parce que vous ne pouvez pas être sénégalais et vous dire que vous n’êtes pas sénégalais. Non. Aujourd’hui, nous sommes tous redevables autant que nous sommes pour notre pays. D’abord à conserver les acquis, à accompagner toujours ceux qui sont aux commandes. Mais à vouloir mieux et plus. Et c’est ça l’intérêt d’être dans une opposition. Vous pouvez accompagner ceux qui sont là à bien faire. Parce qu’ils vont quitter rapidement. Forcément, nous reviendrons. Et quand nous reviendrons, il faudra que les choses soient bien tenues ».
Cheikh Moussa SARR et Pape Doudou DIALLO (Photo)