À travers un communiqué transmis, plusieurs organisations de la société civile et associations de femmes luttant contre les violences basées sur le genre, ont exprimé leur profonde consternation et leur indignation face aux récents événements tragiques survenus à Kafountine, en Casamance. En effet, 12 femmes innocentes ont été victimes de violences physiques et d’agressions sexuelles insoutenables (de février à juin 2024) dont la dernière est celle de la Dame Awa Cissé une femme en état de grossesse, agressée et tuée dans son lit conjugal en présence de ses enfants. « Nous saluons la diligence des forces de défense et de sécurité qui ont pris toutes les dispositions utiles pour arrêter le meurtrier.
En cette période de deuil, de consternation et de chagrin, nous nous inclinons devant la mémoire de Awa Cissé et présentons nos condoléances à la famille éplorée. Nous exprimons toute notre solidarité aux survivantes et victimes ainsi qu’à la communauté de Kafountine », indique le document. Avant de poursuivre : « nous condamnons fermement toute forme de violence contre les femmes et réaffirmons notre engagement à poursuivre la lutte sous toutes ses formes. Nous demandons aux autorités également un renforcement du dispositif sécuritaire et une protection accrue des groupes vulnérables particulièrement en Casamance et dans toute la région. La paix et la sécurité sont essentielles pour le développement durable et le bien-être de tous les habitants ».
Pour finir, elles invitent les autorités à agir sans délai pour restaurer la paix et la sécurité dans la région les exhortons à : – Renforcer les moyens des FDS. – Condamner publiquement ces crimes odieux et à prendre des mesures concrètes pour prévenir de futurs incidents similaires.
Toutefois, « nous lançons un appel pressant au Ministère de la Famille et des Solidarités à fournir un soutien adéquat aux survivantes et à la famille de feue Awa Cissé pour les aider à traverser cette épreuve insoutenable. Ensemble, travaillons sans relâche et en parfaite synergie afin de créer un environnement sûr pour les femmes où de tels actes ne se reproduisent plus jamais ».
Cheikh Moussa SARR