Aminata Touré a animé un point de presse, cet après-midi, afin d’éclairer l’opinion sur les différents actes posés par le nouveau régime pour, dit-elle, faire barrage évidemment aux tentatives de manipulation de l’opinion ce qui est le jeu favori de l’opposition et Macky Sall qui pense pouvoir tirer les ficelles depuis là où il se trouve.
Dissolution de l’Assemblée nationale
« Tout d’abord je félicite le président Bassirou Diomaye Faye qui a fait œuvre de salubrité publique en nous débarrassant de cette Assemblée nationale qui aura posé tellement d’actes de déshonneur entre les débats de caniveaux, hélas souvent portés par les femmes, alors que les femmes sénégalaises se battent pour briller dans toutes les sphères de la société, de l’entrée en sixième à la terminale. Elles sont plus nombreuses à réussir, même à la faculté de médecine ou au concours de récital du Coran. Elles se distinguent. Macky Sall lui, a choisi d’imposer aux Sénégalais des femmes insultées à l’Assemblée nationale qui ont indigné et infligé de la peine aux Sénégalais pendant de longues années. Pour moi, il n’a jamais été envisageable pour le Premier ministre Ousmane Sonko de se présenter devant cette Assemblée nationale illégitime qui avait voté le report des élections après que sa majorité, BBY ait théorisé d’abord le troisième mandat. Ensuite, cette majorité a voté la scandaleuse loi d’amnistie pour taire le nom sur les morts du régime de Macky Sall. Et à ce sujet, je réitère ma position personnelle pour l’abrogation de cette loi d’amnistie pour que les victimes aient droit à la justice. Ceux qui ont tué et torturé doivent répondre de leurs actes tout de haut en bas comme le stipule le principe de responsabilité du droit pénal international il faut rappeler que c’est cette défunte assemblée nationale qui a refusé le débat d’orientation budgétaire pour des raisons purement politiciennes. Le budget national, il faut le rappeler, est le moyen par excellence de l’État pour régler les problèmes des Sénégalais, c’est-à-dire l’économie, les questions économiques, l’éducation, la santé, les femmes, la jeunesse. C’est dire que cette Assemblée nationale avait très peu de considération pour la vie au quotidien des Sénégalais. En violant allègrement la loi, l’Assemblée nationale, à travers la majorité mécanique de BBY a convoqué le Premier ministre Ousmane Sonko le 11 septembre dernier, sur instruction de Macky Sall, pour une séance de friture. Comme l’a dit une députée de BBY, qui a elle seule symbolise l’extrême médiocrité de cette Assemblée nationale. Le président Bassirou Diomaye Faye a su mettre fin à cette peine que nous infligeait cette Assemblée nationale.
Le président Diomaye Faye a adopté dès le départ la posture de chef de l’État, père de la nation, en laissant en place les deux présidents du HCCT et de l’Assemblée nationale, mais son message n’a pas été entendu. Le président Bassirou Diomaye pour ce que j’en sais, reste respectueux de tous, mais exerce son autorité quand la civilité qu’il offre n’est pas comprise. Le président a constaté qu’il avait affaire à des gens irresponsables qui cherchaient à l’empêcher à tout prix de faire le travail pour lequel il a été élu en usant de subterfuges de politiciens quitte à être dans l’illégalité pour mettre un terme aux manœuvres politiques seulement préoccupées à couper en rondelles et frire le premier ministre ».
Réédition des comptes
« Le cas des fonds Covid est là parmi d’autres nombreux scandales et on demande au procureur de la République d’accélérer la cadence ministres et ces directeurs généraux qui aujourd’hui sont dans l’opposition et veulent nous tympaniser en nous donnant d’ailleurs on ne sait quelle leçon de morale. Nous soutenons en tout cas fortement la dernière déclaration du président Bassirou Diomaye Faye réaffirmant son engagement et celui de son gouvernement pour la réédition des comptes.
Par ailleurs, c’est sous le régime de Macky Sall qu’au moins 65 personnes ont été tuées lors de manifestations selon le décompte d’Amnesty International d’autres ont été torturées il y a des plaintes et des milliers de jeunes ont été également injustement emprisonnés jamais cela ne s’est produit sous aucun président du Sénégal mais cela s’est produit sous le régime du président Sall. Nous réclamons également justice.
Pour Amadou Ba, il est responsable de nos finances publiques pendant plusieurs années. Son mouvement s’appelle « Nouvelle responsabilité ». Il devrait aussi parler de ses anciennes responsabilités de ministre des Finances sous Macky Sall. Au-delà de sa fortune personnelle, qui serait immense pour un simple fonctionnaire de l’État du Sénégal, il sait, et il le sait très bien, qu’il a des explications à fournir sur de nombreux dossiers financiers.
Je n’en dirai pas plus, le temps nous édifie là. Quand j’entends l’APR parler de compétences, je ne peux m’empêcher de rire. Il faudrait faire une comparaison des profils nommés sous le régime de Macky Sall et les nominations actuelles. L’expertise et la compétence sont 100 fois plus valorisées en ce moment. Des compétences indépendantes non politiques sont appelées à servir et je peux vous dire que le président Diomaye Faye a nommé des personnalités à des postes très importants sans les connaître personnellement mais en se basant uniquement sur leurs compétences et leur expertise avérée.
J’entends certains docteurs en tout qui n’ont jamais fait une seule heure de classe d’économie imputer le dernier rapport provisoire du FMI à notre régime. Ceux qui ont fait de l’économie comprennent ce que je veux dire. La théorie des cycles économiques s’apprend en deuxième année à la fac d’économie. Tout le monde, tout ce qu’ils ont appris de l’économie, le savent. Et toutes les décisions économiques ont leur effet sur une longue période. Tout le monde sait que Macky Sall ne s’occupait d’ailleurs plus d’économie, mais qu’il s’occupait uniquement de politique. Toutes les décisions économiques qu’il prenait devaient uniquement servir le troisième mandat. Il a même voulu donner des salaires, rappelez-vous, des salaires à vie à d’anciens ministres. Vous vous rappelez, juste avant de partir ? C’est le président Diomaye Faye qui a annulé ce degré. Vous savez combien de ministres il y a au Sénégal ? Et combien ça aurait coûté aux contribuables ? Je vais vous dire que l’économie ne l’intéressait plus. Donc il sera à mon avis important que le ministre chargé des finances fasse l’état des lieux car nous avons hérité de toutes ces mauvaises décisions de Macky Sall et je suis sûr que les paroles du FMI ne sont pas de l’eau de Zam zam, qu’il nous faut boire. Non, nous sommes des partenaires. Les décisions économiques relèvent de la souveraineté de notre pays et de nos dirigeants. Le projet d’un Sénégal souverain, juste et prospère, validé par les Sénégalais déjà le 24 mars dernier. C’est pourquoi nous appelons les Sénégalais à parachever la victoire du 24 mars. Le travail n’est pas encore terminé, il faut l’achever. Ça c’est important qu’on le répète. Il faut parachever le travail que nous avons commencé et bien commencé le 24 mars en donnant le 17 novembre une large majorité à notre coalition.
Cheikh Moussa SARR