Ce 1er Octobre marque le démarrage de la campagne de sensibilisation contre les cancers, dénommée Octobre Rose. Lors de la randonnée organisée par Ligue Sénégalaise contre les Cancers (Lisca), Dr Fatma Guenoune a révélé que « chaque année, il y a plus de 12.000 nouveaux cas de cancer au Sénégal avec environ 8.000 décès».
Comme chaque année, le mois d’octobre est dédié à la maladie du cancer. Une maladie qui continue à faire des ravages surtout chez les femmes. Et les chiffresrévélés dernièrement par la présidentede Ligue Sénégalaise contre les Cancers(Lisca), font froid dans le dos.
«Chaque année, il y a plus de 12.000 nouveaux cas de cancer au Sénégal avec environ 8.000 décès. En ce qui concerne le cancer du sein, il y a 1.838 nouveaux cas chaque année avec 976 décès. Mais le cancer du sein est le deuxième cancer après celui du col de l’utérus avec 2.024 et 1.312 décès. Au Sénégal, tous sexes confondus, les cancers gynécologiques sont les premiers cancers», a informé le Dr Guenoune, lors de la randonnée pédestre organisée ce dimanche en prélude du mois Octobre Rose. Appelant les femmes à d’avantage faire le dépistage précoce, elle a indiqué que le dépistage du cancer du sein passe par la mammographie, (examen mammographique des seins), qui permet de voir des tumeurs de très petites tailles non palpées à la main.
La présidente de la Lisca qui préconise les campagnes de sensibilisation pour apprendre aux femmes l’autopalpation, a rappelé qu’au Sénégal, le traitement du cancer est très coûteux pour les malades.Elle a par ailleurs annoncé annonce l’acquisition d’un terrain qui sera « la maison de vie»qui va abriter les patients, le temps d’un traitement dans une structure sanitaire, surtout pour ceux qui proviennent des régions. «Nous avons pu avoir de l’État, un terrain de 500 M² et nous avons notre partenaire DP World, on attend d’obtenir le bail pour entamer les travaux. En fait, ce n’est qu’à Dakar et Touba où il y a un appareil de radiothérapie. Et Pour faire la radiothérapie, le malade doit venir tous les jours à l’hôpital, ceux qui n’ont pas de famille d’accueil ou qui n’ont pas de moyens de louer une chambre sont obligés de dormir dans les couloirs de l’hôpital».
Par Ndéye Anna NDIAYE