Le directeur général de l’Agence sénégalaise d’électrification rurale (ASER), Jean Michel Sène, était en tournée dans la commune de Djibidione avec ses équipe. Sur place, il a constaté par lui-même l’état de mise en œuvre des projets d’électrification de certains villages. « Nous sommes en tournée depuis une semaine avec comme objectifs de faire l’identification des villages qui rentrent dans le cadre du projet que nous avons au niveau de l’ASER, mais aussi pour visiter la centrale électrique de Djibidione. Donc, cette tournée vise aussi à s’enquérir des projets que l’Agence est en train de dérouler dans certains villages. Parce qu’il y a des villages où l’argent a été déjà dépensé mais, il y a des soucis au niveau des centrales, qui empêchent le village d’accéder à l’électricité. Nous avons jugé utile de venir voir pourquoi ces centrales-là sont à l’arrêt », explique le directeur général.
Revenant sur les raisons de l’arrêt desdites centrales, il a confié que : « il y’a eu une augmentation du nombre des villages bénéficiaires, à l’origine d’une hausse de la demande. Souvent lorsque nous faisons les enquêtes, ces villages disent qu’ils n’ont besoin que de lampes et d’une télévision, par exemple. Et dès l’instant qu’il y a de l’électricité, les habitants de ces villages achètent des frigos, des ventilateurs et parfois même des clims. Cette situation fait que les centrales ne sont plus en mesure de répondre à la demande ». Et d’ajouter, ils vont prendre ça en compte pour les prochains projets et éviter tout cela. Toutefois, Jean Michel Séne s’est réjoui du fait que cette tournée a permis d’échanger avec la population de la commune de Djibidione pour voir leurs besoins. Il a déploré le fait que beaucoup de villages de cette commune ne sont pas électrifiés, se réjouissant de voir que les travaux de la centrale de Djibidione avancent à grands pas. De son côté, le maire de Djibidione, Lamine Diémé, a remercié le DG de l’ASER et ses équipes pour leur déplacement. Il a indiqué que les villages n’ont pas d’électricité. Cependant, dit-il, l’espoir est permis avec la venue de l’ASER.