La cérémonie de présentation et de dédicace du livre A L’ombre du BÉNTEÑE, a eu lieu, ce Samedi 28 décembre à la place de l’obélisque. Sergine Cheikh Oumar SY Djamil qui en est l’auteur a retracé l’histoire de sa commune de Fass Gueule Tapée et Colobane avant de revenir sur les difficultés de cette localité. « On ne peut pas comprendre, dans cet espace qui se trouve entre le plateau, la Médina et Point E, qu’à titre d’exemple, lorsqu’il y a des inondations par exemple, un quartier qui est bordé par deux canaux à savoir le canal 4 et le canal Gueule Tapée qu’il y ait des inondations urbaines, des femmes qui restent dans leur chambre pendant 15 jours pour faire la cuisine sur des lits. Ces images qu’on voit le plus souvent en banlieue sont aussi une réalité dans ce quartier comme Fass », a-t-il soutenu. C’est sur ces entrefaites qu’il a invité les jeunes à se liguer pour redonner à cette commune ses lettres de noblesse. Évoquant le titre de l’ouvrage « A L’ombre du BÉNTEÑE, Naissance d’une passion pour la ville », Cheikh Oumar Sy Djamil a fait savoir que Bentéñé est un arbre qui trône au cœur de Fass Delorme et qui est le symbole de tout le quartier.
Par ailleurs, il a regretté l’abandon scolaire qui sévit dans cette localité. « Il n’y a pas une commune au Sénégal où on trouve trois lycées, ça n’existe pas. Dans la commune de Fass, on a les lycées Kennedy, De la Fosse et Thierno Birame Mbacké. A côté, il y a les lycées Blaise Diagne, Jean de la Fontaine, Hampathé Ba, Birago Diop et autres. Malgré toutes ces infrastructures scolaires, en plus de 13 écoles primaires publiques, on voit un très taux élevé d’abandon scolaire à Fass. Les enfants de cette commune ne vont pas à l’école et c’est dramatique », s’est-il désolé. L’auteur du livre par ailleurs responsable administratif et financier, travaillant sur des projets de santé et d’éducation financés par des partenaires au développement a pris l’engagement de soigner les maux qui gangrènent la commune Fass Gueule Tapée Colobane. Il a présenté un programme de développement estimé à 20 milliards de francs CFA pour s’attaquer aux problèmes de l’éducation, de la santé, du cadre de vie, de l’emploi des jeunes et des femmes ainsi que la sécurité de ladite commune.