Le Train Express Régional (TER) s’engage dans une transition énergétique majeure. Senter SA, société de gestion du patrimoine du TER, Seter, exploitant du train, et l’Agence nationale pour les énergies renouvelables (Aner) ont signé, hier, une convention tripartite pour la construction d’un champ photovoltaïque. L’objectif ? Réduire la dépendance énergétique du TER grâce à l’énergie solaire, rapporte Le Soleil.
Chaque année, le TER dépense près de 5 milliards de FCFA en électricité, une charge lourde pour son modèle économique. « Notre dépendance énergétique est importante et coûteuse », souligne Cheikh Ibrahima Ndiaye, directeur général de Senter SA. D’où la nécessité de développer une solution durable et autonome.
Le projet repose sur un Champ photovoltaïque curviligne et linéaire (Cpcl) qui exploitera les espaces disponibles le long des infrastructures ferroviaires. Objectif : produire jusqu’à 1 GWc d’énergie solaire en intégrant des milliers de modules photovoltaïques et des sous-stations d’une capacité de 20 à 25 MWc.
Au-delà des économies d’énergie, l’impact environnemental est considérable. D’ici janvier 2025, le TER aura contribué à éviter l’émission de 180 000 tonnes de CO2, soit l’équivalent de plusieurs centaines d’hectares de forêts absorbant du carbone.
Pour Diouma Kobar, directeur général de l’Aner, cette initiative est une avancée stratégique. « Ce projet va considérablement réduire les coûts d’exploitation du TER tout en minimisant son empreinte carbone », assure-t-il.
Assane BA