L’inspecteur d’académie de Louga, Siaka Goudiaby, a identifié les mariages précoces et la transhumance comme des facteurs majeurs entravant la scolarisation et le maintien des filles à l’école.
S’exprimant en marge du lancement de la 24ᵉ édition de la Semaine nationale de l’école de base, tenue à l’école élémentaire Sidy Alboury Ndiaye de Dahra, il a insisté sur la nécessité de renforcer la sensibilisation autour de ces pratiques qui compromettent l’accès des filles à l’éducation.
« Cet événement a permis une forte mobilisation et des échanges constructifs pour améliorer les performances scolaires. Il met également en lumière l’urgence d’agir contre les obstacles tels que les mariages précoces et la transhumance, qui privent de nombreuses jeunes filles de leurs droits fondamentaux et compromettent leur avenir », a-t-il déclaré.
Le thème de cette édition, « Consolidation des valeurs civiques : l’école, les forces de défense et de sécurité au service de la nation », invite les acteurs éducatifs à s’engager pleinement dans la formation de citoyens responsables.
Siaka Goudiaby a plaidé pour une action concertée des autorités éducatives afin de lutter efficacement contre ces défis.
De son côté, Pape Leyti Mar, adjoint au gouverneur de Louga chargé du développement, a salué l’engagement des partenaires aux côtés de l’inspection d’académie pour améliorer l’accès à l’éducation. Il a encouragé tous les acteurs scolaires à s’approprier le thème de cette édition pour promouvoir les valeurs civiques et le développement du Sénégal.
Enfin, la cérémonie a également été marquée par la célébration de Bara Mbengue, lauréat du Grand Prix du Chef de l’État, récompensant un enseignant en service dans la région de Louga.
Nalla Diop, correspondant à Linguère