Le pôle urbain de Lac Rose entre dans une nouvelle ère avec un ambitieux projet de réorientation stratégique. Objectif : répondre à la demande croissante en logements sociaux au Sénégal tout en préservant l’écosystème unique du lac. Un programme de grande envergure, estimé à 400 milliards de FCFA, sera lancé sous peu, avec un accent mis sur la durabilité et l’implication du secteur privé.
Invité de l’émission Jury du Dimanche sur iRadio et iTV, le Délégué général à la Promotion des Pôles Urbains de Diamniadio et du Lac Rose (DGPU), Bara Diouf, a détaillé les contours de ce projet, baptisé Ville Verte, qui s’inscrit pleinement dans la vision de l’agenda Sénégal 2050.
Porté par le groupe international égyptien Orascom, le projet vise la construction de 18 000 logements sur une période de 5 à 7 ans, dont 40 % seront réservés au logement social. Il s’agit d’un investissement entièrement privé, facilité par l’État à travers l’octroi de terrains en bail amphithéotique par la DGPU.
« Nous avons entamé une démarche d’ingénierie sociale en concertation avec les communautés locales et les partenaires pour repositionner le pôle urbain de Lac Rose », a souligné Bara Diouf. Il a insisté sur le double enjeu du projet : répondre aux besoins en logements tout en sauvegardant la viabilité écologique du lac, notamment à travers la restauration de la bande de filaos et le respect de la biodiversité.
Située à quelques kilomètres de Dakar, Ville Verte ambitionne de devenir une référence en matière de ville durable, avec une urbanisation douce, respectueuse de l’environnement et tournée vers l’avenir.
Emedia