Dans une déclaration au ton ferme, Moussa Sow, Coordonnateur national de la Convergence des Jeunesses Républicaines (COJER), a vivement réagi à l’initiative du député Guy Marius Sagna visant à engager une procédure de mise en accusation contre l’ancien président Macky Sall. Il dénonce une tentative de « fragmentation du Sénégal par effraction », portée par ce qu’il qualifie de “populisme démagogique”.
Pour le responsable de la jeunesse républicaine, cette démarche parlementaire, fondée sur des allégations de « dettes cachées », n’a aucun fondement juridique et ne saurait relever du crime de haute trahison. Il rappelle que ces accusations ne sont appuyées par aucune décision formelle de la Cour des comptes. “La dette n’a rien de caché ni d’illégal. Elle est plutôt aggravée par les nouvelles autorités, sans résultats visibles”, a-t-il fustigé.
Selon Moussa Sow, l’initiative du député Sagna s’inscrit dans une volonté de vengeance politique déguisée en démarche institutionnelle. “Il ne s’agit pas de servir l’intérêt national, mais de solder des comptes personnels. C’est une diversion, un écran de fumée masquant l’échec d’une coalition hétéroclite, sans cap, ni projet pour le pays”, a-t-il martelé.
L’ancien président Macky Sall, défendu avec vigueur dans cette sortie, est présenté par Moussa Sow comme un “bâtisseur” et “homme d’État” dont l’action a transformé le pays. Le TER, le BRT, les infrastructures routières, les aéroports, ainsi que la politique de diplomatie et d’équité territoriale sont cités en exemple.
“Faut-il sacrifier cet héritage sur l’autel de la haine politique ?”, s’interroge-t-il, dénonçant un climat de revanche entretenu selon lui par les nouvelles autorités, au détriment des attentes sociales urgentes, comme la lutte contre le chômage et la vie chère.
Face à ce qu’il considère comme une dérive, Moussa Sow appelle la jeunesse à la vigilance, au respect des institutions et au rejet de “la manipulation, du mensonge et de la haine”. Il plaide pour un Sénégal “uni, stable et républicain”, fidèle aux valeurs léguées par les pères fondateurs.
“Oui à la vérité, non à la vengeance. Oui au Sénégal, non à la division”, conclut-il, réaffirmant son attachement à la vision de Macky Sall et sa volonté de défendre l’honneur des institutions.
Emedia