
La Délégation générale Wallonie-Bruxelles au Sénégal a accueilli ce mardi une rencontre autour du projet EVATI, fruit de cinq années de coopération entre le Sénégal et la Belgique. Objectif : améliorer la prise en charge des enfants en situation de vulnérabilité, en particulier ceux vivant avec un handicap, en misant sur une formation renforcée des professionnels de santé.
Initié en partenariat avec les ministères sénégalais de la Santé et de l’Enseignement supérieur, l’Institut supérieur de santé de N’Bourg, ainsi que la Haute École libre de Bruxelles et ULB Coopération côté belge, EVATI repose sur une approche pédagogique innovante : la simulation appliquée aux soins. Une méthode pensée pour les sages-femmes, infirmiers, kinésithérapeutes et relais communautaires, afin de mieux détecter et accompagner les handicaps dès les premiers jours de vie.
« Ce colloque incarne l’aboutissement d’un programme de coopération engagé depuis bientôt cinq ans », a déclaré Jean-François Pacula, Délégué général Wallonie-Bruxelles au Sénégal. Grâce à cette approche, les formateurs de deux établissements sénégalais ont été équipés, et plusieurs centres de soins spécialisés ainsi que des associations de parents ont reçu un soutien concret.
Accessible même avec des moyens limités, la méthode est conçue pour être facilement reproduite ailleurs dans le pays. « On a posé les premières pierres. Il faut maintenant disséminer, que les formateurs forment d’autres formateurs », souligne une intervenante belge.
À présent, les partenaires souhaitent élargir la portée du projet, appelant à un soutien accru des autorités nationales et à de nouveaux financements. EVATI incarne une coopération solidaire, centrée sur l’innovation sociale, la formation et la défense des droits de l’enfant.
Emedia