Le président iranien Massoud Pezeshkian a promulgué, ce mercredi 2 juillet 2025, une loi adoptée le mois dernier par le Parlement iranien, suspendant partiellement la coopération de la République islamique avec l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), ont rapporté plusieurs médias officiels à Téhéran.
Cette décision marque un tournant majeur dans les relations entre l’Iran et les institutions internationales, sur fond de tensions croissantes autour du programme nucléaire iranien. Les dispositions exactes de la loi n’ont pas encore été rendues publiques, mais selon plusieurs analystes, elle pourrait limiter voire interrompre certaines inspections de l’AIEA sur les sites nucléaires iraniens.
La mesure s’inscrit dans une logique de confrontation avec les puissances occidentales, en réponse aux sanctions persistantes et aux pressions diplomatiques visant à freiner les ambitions nucléaires de Téhéran.
Aucune réaction officielle n’a encore été émise par le ministère iranien des Affaires étrangères ni par l’AIEA, mais cette suspension devrait compliquer davantage les pourparlers sur le nucléaire, déjà gelés depuis plusieurs mois.
Élu en juin 2025, Massoud Pezeshkian hérite d’un paysage politique fragile et d’une scène diplomatique sous tension. En entérinant cette loi controversée, le nouveau chef de l’État envoie un signal fort aux partenaires internationaux, qui redoutent une nouvelle escalade dans une région déjà marquée par de nombreuses instabilités.
Emedia