Le président de la république Bassirou Diomaye Faye a co-présidé ce mercredi, aux côtés du chef du gouvernement espagnol Pedro Sánchez, une table ronde axée sur la dette souveraine, dans le cadre d’un forum international sur les enjeux économiques mondiaux.
Devant un parterre d’experts, de dirigeants et d’acteurs du développement, le président Bassirou Diomaye Faye a dénoncé l’inadéquation du système actuel de gestion de la dette. Selon lui, l’architecture existante est « inéquitable » et « souvent déconnectée des réalités économiques et sociales des pays du Sud ».
« L’accès à l’éducation, à la santé, à l’eau ou encore à une alimentation suffisante ne peut être sacrifié sur l’autel d’une dette mal conçue », a-t-il insisté.
Le chef de l’État a appelé à une réforme en profondeur, « ambitieuse et concrète », de la gouvernance de la dette. Il a notamment plaidé pour une gestion fondée sur la justice, l’équité, la transparence, ainsi qu’une révision des critères des agences de notation. Il a également suggéré l’introduction de clauses de suspension automatique de la dette en cas de chocs économiques majeurs.
« Ensemble, portons cette voix pour que la finance devienne un véritable levier au service du développement humain », a conclu le président Bassirou Diomaye Faye, appelant à une mobilisation collective pour repenser les règles du jeu financier mondial.
Emedia